Comme rapporté dans ces mêmes colonnes, la Confédération africaine de football (CAF) a consenti l’annulation de la sanction prise à l’encontre de l’entraîneur de la sélection marocaine, Walid Regragui, accusé de tenir des propos racistes à l’encontre d’un joueur de la RD Congo lors de la rencontre des deux sélections pour le compte de la 2e journée de la phase des poules de la Coupe d’Afrique des nations qui se poursuit en Côte d’Ivoire.
Cette décision de la première instance footballistique continentale, et par laquelle elle confirme, pour la énième fois, qu’elle continue à fonctionner sous l’emprise du Maroc, a irrité au plus haut point la Fédération congolaise, qui n’a pas tardé à crier au scandale, non sans menacer de saisir le Tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne.
Initialement suspendu pour 4 matchs dont deux fermes et condamné à verser une amende de 5 000 dollars, Regragui a été blanchi en appel par la CAF vendredi. On pensait désormais cette affaire terminée, sauf que la Fédération congolaise de football (Fecofa) n’a pas apprécié ce verdict et a annoncé, lundi soir, son intention de saisir le TAS pour demander un maintien de la suspension frappant le technicien marocain !
«Le comportement de l’entraîneur de l’équipe nationale du Maroc, Walid Regragui, envers le joueur Chancel Mbemba Mangulu, capitaine de l’équipe nationale de la RDC, les Léopards, à l’issue du match n° 23 a été qualifié, par décision n° DC23122-AFCON-24.01.2024 rendue le 24 janvier 2024, de voie de fait par le Jury Disciplinaire de la CAF.
L’entraineur avait écopé d’une suspension de quatre matches dont deux avec sursis pour voie de fait et de 5 000 USD d’amende. La Fédération Royale Marocaine de Football a interjeté appel contre cette décision et malgré les aveux circonstanciés dudit entraineur, et confirmés par les images qui ne laissent l’ombre d’aucun doute, la Commission d’appel a, contre toute attente, tout bonnement annulé la décision en date du 26 janvier 2023 », déplore le communiqué.
Voilà qui ajoute une couche supplémentaire sur la crédibilité entachée de la CAF que présidé le Sud africain, Joseph Motsepe.