Comme on pouvait d’y attendre, la direction du MC Alger n’a pas trouvé un terrain d’entente avec l’ex-entraîneur du club, le Français Bernard Casoni pour résilier à l’amiable son contrat. Les deux parties se sont quittées pour sans clore ce dossier qui reste ainsi comme une épine sous les pieds des dirigeants algérois.
Pourtant, la direction du Doyen ne donne nullement l’impression d’être inquiète quant aux menaces proférées par le technicien français qui ne devrait pas tarder à saisir la Fifa s’il ne venait pas de percevoir la totalité de ses salaires restants du contrat qui le lie au Doyen, c’est-à-dire jusqu’à juin 2021.
Le président Almas a fait savoir dans ce registre que les termes du contrat sont bien clairs et que le technicien français n’a pas le droit d’empocher plus que trois salaires en guise d’indemnités après avoir été démis de ses fonctions par l’ex-directeur général sportif du club, Fouad Sakhri, en octobre dernier.
Ayant séjourné à Alger en début de cette semaine, l’ancien défenseur des Bleus a rejeté la proposition d’Almas de toucher trois mensualités pour résilier à l’amiable son contrat, campant sur sa position de saisir la Fifa pour le rétablir dans ses droits, selon ses dires.
Une attitude que le président du MCA a regrettée, indiquant que le coach français est rentré chez lui sans résilier son contrat avec le vieux club de la capitale.
« Nous avons montré nos bonnes intentions envers cet entraîneur en lui proposant une indemnité de trois mois comme stipulé dans le contrat qui lie les deux parties en cas d’une rupture de la collaboration d’une manière unilatérale. Mais lui a refusé notre proposition et a fait savoir qu’il va saisir la Fifa.
De notre part, on n’a rien à craindre là-dessus, car nous avons bien étudié le contrat en question. Il est donc libre d’agir comme bon lui semble », a précisé le patron mouloudéen. Désormais donc, c’est la première instance footballistique mondiale qui va trancher sur ce dossier.
Au MCA, il n y a pas seulement ce dossier qui taraude les esprits des dirigeants, puisque le meneur de jeu de l’équipe, Abdelmoumen Djabou, continue de bouder ses coéquipiers tout en revendiquant la résiliation de son contrat.
Etant l’un des joueurs les mieux payés (il touche une mensualité de 300 millions de centimes), Djabou n’est pas en odeur de sainteté avec les supporters du club qui lui reprochent sa baisse de régime depuis qu’il a rejoint leur équipe lors de l’intersaison en provenance de l’ESS où il était capitaine et première star de cette formation.
