Après les allégations du journal « L’Equipe » contre Sedjati : Le COA «ne restera pas les bras croisés»

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Après les allégations du journal

Le Comité olympique algérien (COA) a dénoncé samedi soir les « attaques médiatiques françaises » contre le coureur algérien Djamel Sedjati après sa médaille de bronze au 800 mètres lors des compétitions d’athlétisme des JO de Paris 2024.

Le COA a indiqué dans un communiqué : «Quelques secondes après avoir remporté la médaille de bronze du 800 m aux JO de Paris 2024, voilà que le champion algérien Djamel Sedjati subit des attaques injustifiées de la part de médias sportifs. Le COA exprime son vif mécontentement face à ces malveillants. Leurs tentatives visent à porter préjudice à la réputation d’un de ses héros. Le COA a pris toutes les mesures juridiques pour protéger notre athlète ».

Et d’ajouter : « Djamel Sedjati a fait preuve d’un talent exceptionnel et d’un grand esprit sportif sur la piste, et il méritait ce grand exploit. Toute tentative de remettre en question son intégrité ou ses réalisations est une tentative d’attaquer le sport algérien dans son ensemble, et nous ne resterons pas les bras croisés face à ces attaques’’.

Le COA a, en outre, assuré Sedjati de son plein soutien, ‘’ainsi que à tous les athlètes qui représentent l’Algérie dans les manifestations sportives internationales avec tout l’honneur et la fierté’’.

Quelques minutes après avoir remporté une médaille olympique, le journal français L’Equipe a publié un article dans lequel il affirmait que «des agents du bureau central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique, également chargé de la lutte contre le dopage , a procédé, jeudi 8 août, à des inspections au village olympique, dans le cadre d’une enquête visant l’athlète algérien’’.

Le rapport a expliqué que « les forces affiliées à l’instance en question, qui dispose du pouvoir judiciaire, ont procédé à des perquisitions dans le cadre de l’enquête ouverte par le parquet de Paris ».

La même source rapporte que cette enquête vise le coureur algérien, vice-champion du monde 2022, ainsi que son compatriote et entraîneur, Ammar Benida.

Cette affaire rappelle la campagne française visant le champion algérien Taoufik Makhloufi, en 2020, qui avait été arrêté et interrogé par la police française après une perquisition à son domicile avec d’autres athlètes de l’Institut d’enseignement supérieur de Paris, sous prétexte de trouver « des produits suspects qui pourraient l’impliquer dans des problèmes judiciaires».

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