Après le limogeage de Froger par l’USMA : Seuls Dumas et Challo résistent encore

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Après le limogeage par la direction de l’USMA de son entraineur français, Thierry Froger, après la défaite de jeudi passé dans le derby algérois contre le MCA, seuls deux entraineurs résistent toujours en poste depuis le début de cet exercice.

Il s’agit du Français Franck Dumas avec la JSK, dauphin du championnat de Ligue 1, et du Portugais Challo, qui dirige le troisième au classement, le Paradou AC. Pourtant, la FAF a tout fait pour mettre un terme à la valse des entraineurs qui a pris des dimensions graves au cours des dernières années.



C’est dans cette optique d’ailleurs que l’instance fédérale a limité cette saison à deux, les licences d’entraîneurs octroyées par club. La FAF croyait pouvoir endiguer ou du moins ralentir la valse des techniciens que connaissent nos championnats. Il n’en est rien, puisque le fléau est toujours présent touchant ainsi même le leader, l’USMA.

Ce dernier, même en ayant une avance de cinq points sur son poursuivant immédiat, n’a pas hésité à montrer la porte de la sortie à son coach français, en place depuis l’intersaison. Si l’on se réfère seulement à la Ligue 1, 14 équipes ont déjà remercié au moins une fois leur coach, alors que le championnat n’est pas encore terminé.

D’autres techniciens sont sur la sellette et risquent fort de venir allonger cette longue liste avant le tomber du rideau de la compétition. Il est connu l’entraineur est le premier fusible à sauter, en cas de mauvais résultats.



Ceci est valable dans tous les pays, mais chez nous ça prend des proportions hallucinantes. La valse des entraineurs devient par la force des choses, un sport national. Du coup, un jeu des chaises musicales s’installe permettant à des techniciens d’entrainer deux, voire trois équipes durant la même saison.

Certains d’entre eux n’ont même pas le temps de chômer. à peine limogés, ils rebondissent aussitôt après dans un autre club. Il faut dire que la demande est grande et pressante, alors que l’offre est limitée. Ce sont les mêmes techniciens que l’on retrouve sur le marché. Ils font le tour des équipes.

C’est valable aussi bien en Ligue 1 qu’en Ligue 2. Il n’y a que quelques clubs riches qui peuvent se permettre d’aller chercher de nouveaux techniciens étrangers. Pour le reste, il faut se contenter du disponible sur le marché local.



On a donc beau changé les règles et astreindre les clubs, il y a des pratiques difficiles, voire impossibles à enrayer. C’est dans la tradition ancrée du football algérien, comme celle qui consiste à toujours trouver un prétexte pour justifier une défaite. Souvent l’arbitre d’ailleurs.

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