L’ASM Oran poursuit ses préparatifs en vue du lancement du championnat de Ligue 2 le 12 février prochain, mais sa direction n’a toujours pas engagé un entraîneur en chef, un poste qui devrait revenir à Djamel Benchadli ou Salem Laoufi, a-t-on appris mardi de la direction de cette formation.
Après un premier contact avec Benchadli, qui avait donné son accord de principe pour driver l’équipe de M’dina J’dida il y a quelques semaines, la direction du club n’écarte pas l’éventualité de faire revenir Salem Laoufi, le coach des Vert et Blanc la saison passée, a indiqué à l’APS le manager général, Houari Benamar.
« Le futur entraîneur sera connu avant la fin de la semaine en cours. On a attendu la tenue de l’assemblée générale élective (AGE), déroulée mercredi passé, pour se pencher sur ce dossier », a-t-il expliqué.
L’AGE du club sportif amateur (CSA) de l’ASMO, qui gère les affaires du club professionnel, a consacré Merouane Beghor comme président pour le troisième mandat de suite, rappelle-t-on.
« Si nous avons songé à Benchadli et Laoufi, c’est parce qu’ils connaissent tous les deux la maison. Et comme le championnat approche à grands pas, nous avons besoin d’un entraîneur qui n’aura pas besoin d’un temps d’adaptation avec l’équipe3, a encore déclaré le même responsable.
Néanmoins, si Benchadli est libre de tout engagement, ce n’est pas le cas pour Laoufi, qui s’est mis d’accord, depuis l’été dernier, avec le WA Mostaganem, nouveau promu en troisième palier, ce qui rendrait son retour à l’ASMO compliqué, selon l’entourage du club.
Ce n’est pas tout, puisque Laoufi a déjà saisi la Chambre nationale de résolution des litiges (CNRL) pour réclamer la régularisation de sa situation financière vis-à-vis de l’ASMO, un autre paramètre devant l’éloigner « d’El Djemaia »’, estime-t-on encore.