Le feuilleton de Houssem Aouar a fait couler beaucoup d’encre et ça continue toujours, cette fois-ci c’est un journaliste algérien de France Football, Nabil Djellit qui donne du nouveau sur cette affaire de choix de sélection.
Djellit a indiqué que Aouar préférerait la France plutôt que l’Algérie mais pas d’une façon ferme: « La France doit envoyer des signaux à Aouar. Là, il est courtisé, ça fait son jeu. Le sélectionneur de l’Algérie est dans son rôle, mais il ne se fait pas beaucoup d’illusions. La politique de l’Algérie, c’est de convaincre les meilleurs bi-nationaux.
Pour Aouar, ce sera un choix intime, une conviction personnelle. S’il répond favorablement à l’Algérie, ce sera son choix. Après, il peut aussi poursuivre son parcours d’excellence en France, où il a fait sa formation. Si l’équipe de France l’appelle, ce serait le plus normal du monde. Et s’il choisit les Bleus, il aura plus de chances de faire une très grande carrière».
Le sélectionneur algérien, Djamel Belmadi, lui, vient de réitérer qu’il va tout faire pour convaincre la pépite lyonnaise d’endosser le maillot de son pays d’origine. «On est très intéressés évidemment, Houssem est très performant avec son équipe de Lyon, en championnat comme en Ligue des champions.
Inch’Allah on ira le rencontrer avec sa famille, lui expliquer le projet et lui dire ce qui l’attend s’il décide de rejoindre son pays», a confié dernièrement le coach algérien à une chaine de télévision privée. La mission s’annonce néanmoins ardue.
Il y a un an, dans l’émission « Téléfoot » d’une chaine française, Houssem Aouar avait confié qu’il ferait «tout pour intégrer l’équipe de France A», rappelle-t-on. Une chose est sûre : Aouer est un plus pour les Verts s’il décide de rejoindre l’Algérie, mais il ne faut pas en faire une fixation.
L’Équipe nationale a survécu sans Nabil Fekir, qui avait fait faux bond alors qu’il avait donné son accord, et avait survécu avant d’autres, comme Nasri et Benzema, qui avaient choisi les Bleus sans hésitation. Donc, il serait préférable de laisser le joueur car au fond de sa tête, il sait pertinemment quel maillot il va endosser.