Les staffs technique et dirigeant de la sélection algérien ont tout ficelé en prévision de la double confrontation contre le Cameroun en ce mois dans le cadre des barrages africains qualificatifs à la coupe du monde -2022 au Qatar.
On pense notamment à la manche aller qui aura lieu à Douala le 25 mars. Cette première rencontre entre les deux antagonistes sera précédée par un regroupement des Vert à Malabo, la capitale de la Guinée Equatoriale, un pays frontalier au Cameroun.
En perspective de ce stage, qui débutera avant quatre jours de la première manche contre le Cameroun, et pour éviter à ses joueurs la fatigue, l’entraineur national, Djamel Belmadi a autorisé les joueurs professionnels évoluant en Europe à rejoindre la Guinée équatoriale directement depuis Pari.
Les joueurs professionnels des différents championnats européens que Belmadi choisira de faire jouer contre le Cameroun ne se déplaceront donc pas à Sidi Moussa, et ils se retrouveront dans la capitale française, Paris.
Sur place, ils prendront un vol spécial d’Air Algérie que la FAF mettra à leur disposition et à bord duquel ils trouveront leurs autres coéquipiers ainsi que les membres des différents staffs des Verts, pour embarquer vers la Guinée équatoriale.
L’équipe nationale séjournera pendant trois jours dans la capitale, Malabo, et se déplacera dans la ville de Douala qu’à la veille du match aller contre le Cameroun, prévu le 25 mars, où elle bénéficiera d’une séance d’entraînement sur le terrain du stade de Douala. Un stade qu’elle connaît assez bien pour y avoir disputé ses trois et seuls matchs de la précédente CAN.
En évoquant justement ce stade, il y a lieu de souligner qu’il va abriter, le 23 mars, soit 48h avant le match de l’EN face au Cameroun, un autre match mettant aux prises le Tchad et la Gambie dans le cadre des éliminatoires de la CAN-2023.
Une domiciliation dictée par le fait que les stades tchadiens ne sont pas homologués par la CAF. C’est ce qui a été annoncé par la partie tchadienne, cela intrigue à plus d’un titre, car, contrairement à la FAF qui est en train de faire des pieds et des mains pour préparer la pelouse de Tchaker pour être au rendez-vous, du côté camerounais, l’intérêt pour l’état de la pelouse n’est pas si grand, on fait tout ce qui est possible pour rendre la mission des Verts délicate, et leur rappeler leur cauchemar vécu en janvier dernier.
Si la FIFA exige que les pelouses de ce dernier tour qualificatif à sa compétition phare soient en bon état et conforme à ses critères, il n’en demeure pas moins que le Cameroun fait tout pour la rendre lourde et abîmée, de façon à ce qu’elle handicape l’équipe nationale et freine son jeu fait d’accélérations et de passes courtes et rapides.
Lors de sa dernière sortie médiatique, Belmadi a été clair : «Si on m’avait donné le choix, moi j’avais envie de jouer sur une belle pelouse, sur une pelouse praticable. Il me semble qu’eux aussi ils ont les joueurs pour.
Mais ils ont jugé que… Si la pelouse est bien… Il n’y a pas d’histoire de traumatisme. On est traumatisés par la pelouse, le côté catastrophique de cette pelouse. Ils peuvent dire tout ce qu’ils veulent, elle était catastrophique. Mais le stade, la ville, je ne suis pas un touriste moi, je ne viens pas à Douala pour visiter, il n’y a pas de monstre là-bas, juste donnez-nous un truc pour pouvoir jouer au football ! Et ça, ça ne fait que décupler notre envie d’aller faire un gros match là-bas».
