L’ancien capitaine de la sélection nationale algérienne, Rafik Saïfi, a analysé l’échec des Verts dans l’actuelle CAN qui se poursuit au Cameroun, jusqu’au 6 février prochain, mais de laquelle le ‘’Club Algérie’’ est sorti prématurément et dès le premier tour, et ce, à la surprise générale, trois années après avoir décroché le deuxième trophée continental pour le pays.
Saifi, qui s’exprimait en sa qualité de consultant de la chaîne spécialisée beIN Sports, est revenu notamment sur le dernier match qui a vu les Fennecs essuyer une défaite très amère face aux Eléphants ivoiriens.
« Les Verts ont dominé le match dès le début, mais la chance était avec l’équipe adverse, comme traduit par le premier but inscrit contre le court du jeu, et qui a eu des répercussions néfastes sur le moral des joueurs algériens condamnés déjà de gagner avant cette rencontre», a-t-il dit d’emblée.
Il a poursuivi : « La sélection algérienne a véritablement manqué d’efficacité offensive depuis le début de la Coupe d’Afrique des nations, et la bande à l’entraîneur Djamel Belmadi s’est avérée faible sur balles arrêtées depuis le début de la compétition continentale, conjugué à cela la grosse pression qui pesait sur les épaules des joueurs et que ces dernier n’ont pas réussi à s’en débarrasser depuis le début de l’épreuve».
Aux yeux de l’ancienne coqueluche mouloudéenne aussi, ‘’il y avait un manque d’efficacité dans l’attaque de l’équipe nationale algérienne, qui a aussi beaucoup souffert des balles arrêtées des adversaires’’. A ce propos justement, Saïfi dit n’a pas compris l’absence totale du marquage dans ces situations, en plus de lacunes signalées dans la défense de zone mal exécutée par les joueurs algériens.
Ce n’est pas tout, puisque, selon Saifi toujours, le manque de concentration des protégés de Belmadi était flagrant alors qu’ils étaient censés faire preuve d’une meilleure attention et prudence.
Et de conclure : « Les joueurs ivoiriens ont joué libérés de toute pression, tout en axant leurs attaques sur les latéraux algériens, qui ont eu les pires difficultés pour y faire face, surtout en l’absence de soutien de la part de leurs coéquipiers.
Au risque de me répéter, les balles arrêtées ont été fatales pour notre sélection dans son dernier match qui n’a fait que conforter nos craintes nées dès les deux premières sorties contre la Sierra Léone et la Guinée équatoriale».
