Deux ans après avoir complètement raté leur participation à la précédente CAN, suivie d’une amère élimination dans les barrages qualificatifs au Mondial-2022, la sélection algérienne fera aujourd’hui (21h00, heure algérienne) son entrée en lice dans la 34e édition de la messe footballistique continentale.
Les protégés de l’entraîneur Djamel Belmadi débutent la grande aventure par une confrontation face à l’Angola pour le compte du match inaugural de la poule D composée également du Burkina Faso et de la Mauritanie, soit les deux prochains adversaires des Verts respectivement.
Et comme on pouvait constater des propos des joueurs algériens depuis qu’ils ont entamé leurs préparatifs pour le rendez-vous ivoirien, tout le monde est animé d’un réel désir pour se racheter du revers de la précédente édition de la CAN.
Autrement dit, Mahrez et ses camarades abordent l’épreuve avec un esprit revanchard. Il faut dire qu’un intérêt spécial est accordé à ce premier match face à l’Angola, un adversaire que notre sélection n’a plus affronté depuis la CAN-2010 joué en Angola et soldé par un nul vierge.
Lors de sa conférence de presse qu’il a animée à Alger avant de s’envoler pour le Togo, où le ‘’Club Algérie’’ a effectué sa préparation d’avant-CAN, Belmadi avait mis en garde contre l’adversaire angolais, estimant que cette équipe ne marque, certes, pas beaucoup de buts, mais elle n’en encaisse pas souvent non plus.
C’est dire que l’on s’attend à ce que Slimani et les autres éprouvent des difficultés pour transpercer la défense angolaise qui optera certainement pour la prudence en s’alignant avec un grand nombre de joueurs derrière. Un scénario auquel le coach national a déjà préparé ses poulains lors des deux matchs amicaux disputés à Lomé contre le Togo et le Burundi, deux matchs soldés par deux larges victoires des Fennecs (3-0 et 4-0 respectivement).
Néanmoins, la rencontre de ce soir sera certainement une autre paire de manches. Les Algériens devront notamment éviter le scénario de leur match d’ouverture pour le compte de la précédente édition face à la Sierra Léone. On se rappelle que ce jour- là, Belaili et ses coéquipiers ont tout fait sauf marquer.
Un nul vierge ayant sanctionné la rencontre et qui s’est répercuté négativement sur la suite du parcours de la sélection nationale, sortie dès le premier tour de la compétition, alors qu’elle venait, trois ans auparavant, de monter sur le plus haute marche du podium africain.
Du coup, la victoire contre l’Angola devient une obligation en attendant d’affronter, lors de la deuxième journée, le concurrent principal des Verts dans cette CAN, le Burkina Faso. Les séances d’entraînement effectuées sur la pelouse du lycée Classique à Bouaké ont laissé dégager une grande détermination à J-2 du match face à l’Angola, comme l’a si bien relevé la Fédération algérienne (FAF) sur son site officiel.
» On ne peut espérer mieux que cette convivialité et cette émulation qui caractérise tout le groupe « , a noté avec enthousiasme l’instance fédérale. Côté infirmerie, on ne compte aucun blessé et toute la troupe était présente aux ultimes séances d’entrainement avant le match de ce soir, y compris les gardiens de but très sollicités dans le cadre de leurs exercices spécifiques, ou bien lors du match d’appui « , a tenu à rassurer la FAF.
Du coup, le gardien de but Raïs M’bolhi, un moment incertain en raison d’une blessure à un doigt, est complètement remis et apte à tenir sa place, probablement en tant que N.2, puisque le poste de titulaire est revenu depuis quelque temps déjà à Anthony Mandrea.
A quelques heures du premier match face à l’Angola, Belmadi a déjà le onze titulaire en tête, sauf qu’il tient à le garder au secret, comme il nous l’a, du reste, habitué.
L’Algérie, dont il s’agit de la 20e participation, enchaînera en défiant le Burkina Faso le samedi 20 janvier à Bouaké, puis la Mauritanie le mardi 23 janvier toujours à Bouaké. Les deux premiers de chaque groupe ainsi que les quatre meilleures troisièmes se qualifient pour les 1/8es de finale de l’épreuve, rappelle-t-on.