Le président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe s’est dit « rassuré » par l’avancée des infrastructures pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations qui se déroulera du 23 juin au 23 juillet 2023 en Côté d’Ivoire, lors de sa visite de travail entamée, lundi.
» Nous avons confiance que la CAN que vous allez organiser ici, sera la meilleure. Nous sommes rassurés par les différentes infrastructures que vous avez mis en place pour accueillir cette compétition », a indiqué le dirigeant sud-africain à l’issue d’une rencontre avec le Président ivoirien Alassane Ouattara.
» Je suis satisfait des progrès faits, même s’il reste quelques problèmes encore à régler » a-t-il ajouté. Six stades sont en construction ou en rénovation pour la compétition. Trois d’entre eux sont quasiment terminés: celui d’Ebimpé en banlieue d’Abidjan (60.000 places), celui de Bouaké (centre) qui a été rénové pour passer à 40 000 places et celui de Yamoussoukro (centre, 20 000 places).
Le stade de San Pedro (sud-ouest, 20.000 places) est terminé à 70% tandis que celui de Korhogo (nord, 20 000 places) est achevé à 64%, selon l’office national des sports qui supervise les infrastructures sportives. La rénovation du stade historique Felix Houphouet Boigny (33 000 places), au coeur d’Abidjan prend quant à elle plus de temps, et n’est pour l’heure terminée qu’à 25%.
Lundi, Motsepe a également mentionné l’élection à la présidence de la fédération ivoirienne de football (FIF) prévue en avril, mais maintes fois reportées. « Je dois rencontrer les parties prenantes des élections. Il n’y aura pas de perdant. Le football de ce pays mérite l’unité », a déclaré M. Motsepe.
Cette élection est à l’origine de forts remous au sein de la FIF ces derniers mois. L’ancien attaquant star de Chelsea Didier Drogba fait partie des candidats mais ne bénéficie pas d’un franc soutien au sein des clubs ivoiriens. La FIF a été placée sous tutelle en décembre 2020 par la Fifa qui a installé un « Comité de normalisation » pour tenter de régler cette crise.