L’équipe nationale féminine d’Algérie quitte la Coupe d’Afrique des Nations 2025 de football, organisée au Maroc, après sa défaite, samedi soir, face au Ghana en quart de finale aux tirs au but, suite à un match nul 0-0 au terme du temps réglementaire et des prolongations.
La rencontre s’est déroulée au stade de Berkane, sous les yeux d’un public algérien nombreux, espérant voir les ‘’Vertes’’ poursuivre leur parcours historique, mais en vain. La chance a souri aux Ghanéennes dans cette opération de ‘’coup de poker’’.
Malgré cette élimination précoce, la participation de l’équipe algérienne reste un événement marquant, puisqu’elle a réalisé un exploit en atteignant les quarts de finale pour la première fois de son histoire.
Cette performance a été portée par une défense solide qui n’a encaissé aucun but en quatre matchs, bien que l’attaque n’ait marqué qu’un seul but durant tout le tournoi.
Le parcours des “Vertes” dans la compétition a été impressionnant. L’équipe s’est qualifiée en sortant de la poule B grâce à une victoire 1-0 contre le Botswana et deux matchs nuls contre la Tunisie et le Nigeria respectivement (avec le même score 0-0), renforçant sa confiance avant le quart de finale.
Sous la direction de l’entraîneur Farid Benstiti, la sélection algérienne s’est distinguée par une organisation défensive remarquable, gardant sa cage inviolée lors des quatre rencontres. Toutefois, le manque de réalisme offensif a été déterminant, la qualification se jouant finalement aux tirs au but.
Ce parcours témoigne d’un progrès significatif du football féminin en Algérie, qui commence à s’imposer sur la scène continentale, malgré un manque d’expérience à ce niveau.
Lors du match contre le Ghana, les Algériennes ont opposé une défense solide à une attaque ghanéenne très percutante. Néanmoins, les rares occasions offensives créées par les joueuses algériennes n’ont pas suffi à faire la différence.
Le score est resté vierge à l’issue du temps réglementaire et des prolongations, conduisant les deux antagonistes à recourir à la fatidique séance de tirs au but, où la précision des Ghanéennes a scellé le sort du match.
Cette désillusion n’efface pas l’exploit du quart de finale, mais elle met en évidence la nécessité de renforcer le secteur offensif pour espérer progresser davantage dans les prochaines éditions.
Bien que sorties dès les quarts, les Algériennes ont franchi un cap important dans l’histoire du football féminin national. Leur solidité défensive prouve qu’il est possible de bâtir une base compétitive. Le vrai défi sera désormais de développer les capacités offensives et d’acquérir plus d’expérience internationale.
Le public algérien, qui a exprimé un soutien massif à son équipe tout au long du tournoi, espère voir cet élan se poursuivre. Cette participation pourrait bien représenter le premier jalon d’un avenir plus ambitieux pour le football féminin en Algérie, surtout à l’heure où les investissements dans le sport féminin connaissent une progression notable.
