Carl Medjani : « Je suis revenu pour aider »

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Carl Medjani, le défenseur du club turc Sivaspor, qui avait annoncé sa retraite internationale juste après l’élimination de l’Algérie de la course au Mondial-2018, a expliqué mercredi avoir accepté de rechausser les crampons à la demande du nouveau sélectionneur national, Rabah Madjer, ayant sollicité son aide jusqu’à la CAN-2019.

« Après la Zambie, j’avais décidé de prendre ma retraite internationale et j’ai déjà expliqué les raisons qui m’ont poussé à prendre cette décision. Mais lorsque Madjer est arrivé à la tête de l’EN, il m’a appelé pour me demander de continuer à accompagner l’EN jusqu’à la CAN-2019 et j’ai donc accepté de revenir, pour aider » a indiqué le défenseur de 32 ans, lors d’un point de presse au Centre technique de Sidi Moussa (Alger).

Concernant son nouveau rôle d’accompagnateur, Medjani a expliqué qu’il l’assumera en se mettant « à l’entière disposition » du nouveau sélectionneur national, sans exiger quoi que ce soit en retour.

L’ancien défenseur central de Monaco (France) a reconnu que « la sélection algérienne est actuellement malade » et qu’un bon résultat contre le Nigeria pourrait lui redonner une certaine confiance, tout en contribuant à l’enclenchement du renouveau.

« On a beaucoup parlé ces derniers mois. On a promis beaucoup de choses, mais à la fin, nous avons déçu notre public, et pas qu’une fois. Je pense qu’il est temps de réussir quelque chose de concret, pas sur les journaux, mais sur le terrain, et nous avons toutes les clés en main pour arriver à cette fin » a-t-il préconisé, en allusion au match de vendredi contre le Nigeria, pour le compte de 6e et dernière journée des qualifications à la Coupe du Monde 2018.

« Nous sommes éliminés de la course au Mondial, mais une victoire nous fera certainement le plus grand bien sur le plan moral, sans parler du fait qu’elle permettra de faciliter l’amorce de tous les projets qui suivront » a ajouté Medjani, assurant qu’il se réjouit que ce match contre les Super Eagles se jouera à Constantine.

« La sélection nationale appartient à tous les Algériens. C’est donc une bonne chose de jouer un peu partout. De toute façons, partout où nous allons, l’ambiance est toujours grandiose. Que ce soit à Blida, Annaba ou Sétif, le public est toujours chaleureux » a-t-il encore souligné.

Concernant les nouveaux joueurs, qui font leurs débuts en sélection, à l’instar du jeune Paciste Islam Arous (20 ans), Madjani a considéré que « c’est à eux de s’imposer » en assurant que « les anciens seront toujours là pour leur faciliter la tâche », sans tenir compte de certaines « futilités » comme le fait de jouer dans le championnat national ou à l’étranger.

« Nous sommes tous algériens. Il n’y a ni local, ni professionnel, ni binational. Nous défendons les mêmes couleurs et c’est pour cela que nous devons tirer la charrue dans le même sens » a-t-il conclu.

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