A priori, la phase finale du championnat d’Afrique des Nations des joueurs locaux, que l’Algérie accueillera l’année prochaine durant la période entre le 8 et le 31 janvier 2023, se jouera dans les stades suivants : stade olympique « 5-Juillet » dans la capitale, le nouveau stade olympique d’Oran, le stade Chahid Hamlaoui à Constantine et le stade du 19 mai 1956 à Annaba.
Dans le cas où l’Algérie réalise une organisation réussie, et que la Côte d’Ivoire ne soit pas prête à accueillir la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations de l’été 2023, il n’est pas à écarter de voir les responsables de la CAF solliciter les autorités algériennes pour se substituer à la Côte d’Ivoire.
Dans ce cas, l’Algérie devra mettre à la disposition de l’instance footballistique continentale deux stades supplémentaires. Ça ne devrait pas poser problème, puisque le stade Mustapha Tchaker de Blida vient de connaître une large opération de remise à niveau qui lui permet d’être homologué par la CAF, tandis que l’autre enceinte footballistique peut être le nouveau stade de Baraki, qui est en voie d’achèvement.
Mais avant d’en arriver là, il appartient à notre pays de réussir l’organisation du championnat d’Afrique des joueurs locaux.
Il faut qu’elle rende une copie de premier ordre, en donnant une image de valeur à l’Algérie en prouvant que le pays est parmi les rares du continent africains disposant des moyens nécessaires pour accueillir dans les meilleures conditions les grandes manifestations sportives.
Avant cela, l’Algérie aura une belle occasion pour montrer ses ‘’muscles’’, à l’occasion de l’organisation à Oran de la 19e édition des Jeux méditerranéens du 25 juin au 5-Juillet.
Tout le monde aura constaté d’ailleurs que les pouvoirs publics accordent un intérêt particulier à la réussite de cet évènement qui marquera le retour de notre pays au-devant de la scène sportive internationale.
Pas plus tard que la semaine passée, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a accordé une audience au commissaire aux Jeux méditerranéens, Mohamed Aziz Derouaz, pour avoir une idée précise sur l’évolution des préparatifs de la messe sportive méditerranéenne.
Une attitude qui traduit, si besoin est, l’importance extrême accordée par le premier responsable du pays à la manifestation. Du coup, on peut dire sans risque de se tromper que les Jeux méditerranéens, qui seront suivis en début de l’année prochaine par le championnat d’Afrique des joueurs locaux, seront deux tests grandeur nature pour le sport algérien.
