Il semble que la chance est en train de tourner son dos à l’international algérien Youssef Belaïli à chaque fois qu’il ambitionne de vivre une expérience professionnelle en Europe. Une ambition confrontée tout le temps à des obstacles et autres embûches.
Pas plus tard d’il y a quelques semaines, le natif d’Oran a déclaré qu’il envisageait de rejoindre l’un des grands championnats européens dès le mercato estival, profitant de la belle forme qu’il a affichée aussi bien en club qu’en sélection algérienne.
Le souhait de Belaili a de très faibles chances pour qu’il soit exaucé. Et pour cause, la direction du Qatar SC, son club employeur depuis novembre dernier, ne veut rien entendre de son départ, surtout qu’il est encore lié avec cette formation jusqu’en juin 2022.
Voilà qui devrait décevoir le joueur qui se rapproche de la trentaine et qui a réussi à lui seul à hisser sa formation, qu’il a trouvé dans le bas du classement du championnat qatari, vers les premières places, devenant son meilleur buteur malgré qu’il l’ait rejoint tardivement.
Tout cela a fait grimper la cote de l’ancien joueur de l’ES Tunis, surtout après s’être illustré de fort belle manière lors de la précédente CAN à laquelle il a participé pour la première fois, contribuant grandement dans le sacre africain décroché par les Verts sur les terres égyptiennes. Tout cela a permis à Belaïli d’intégrer les plans de quelques clubs européens, tels que le SCO Angers où il avait déjà eu une courte expérience ratée lors de l’exercice 2017-2018, ainsi que Getafe, en Espagne.
Pour rappel, l’enfant d’Oran compte 226 matchs avec la sélection algérienne et tous les clubs qu’il a portés le maillot, parvenant à inscrire 65 buts et délivrer 61 passes.