Les médias français ont révélé que la Fédération algérienne de football a intensifié ces derniers jours ses contacts avec le joueur de l’Olympique Lyon, Rayane Cherki afin de le convaincre de jouer pour l’équipe nationale lors des prochains challenges internationaux, malgré le fait qu’il y ait une concurrence intense de la part de l’équipe nationale italienne, à l’heure où le joueur continue de porter les couleurs de la sélection olympique de France.
Le journal français L’Equipe a révélé que la FAF, même si elle reste la mieux placée de s’attacher les services du joueur de 21 ans, dont les origines algériennes remontent à sa mère, la Fédération italienne souhaite bénéficier des services ce joueur, dont le père est italien, alors qu’il est français de naissance. Cela signifie qu’il a la possibilité de choisir entre trois sélections.
Mais voilà qu’il y a trois raisons qui donnent l’avantage à la sélection algérienne pour s’attacher les services de ce joueur, et avoir par là même le dernier mot dans cette bataille qui ne dit pas son nom autour de ce pur produit de l’école lyonnaise.
En effet, au cours des derniers mois, l’équipe nationale a vu arriver dans ses rangs de nombreux talents du championnat de France, parmi eux des joueurs proches de Cherki, dont les plus en vue ses deux anciens coéquipiers à Lyon et sélections jeunes de France, à savoir Houssem Aouar et Amine Gouiri, qui sont considérés comme des amis très proches du jeune joueur, ce qui peut influencer sur la décision de l’intéressé.
Des rapports de la presse française, publiés ces derniers jours, indiquent que Cherki a promis à ses amis Aouar et Gouiri de rejoindre l’équipe nationale algérienne lorsque son avenir avec son club actuelle sera clarifié, lui qui souhaite quitter Lyon lors de la prochaine période de transfert hivernale, surtout qu’il fait l’objet de convoitise de la part de quelques clubs en dehors de la France.
La deuxième raison qui rapproche Chergui de l’équipe nationale algérienne au détriment des équipes nationales italienne et française est son ambition de participer à la Coupe du monde 2026.
Même si les Verts n’ont pas encore assuré leur qualification pour la prochaine édition du Mondial, mais les chances du joueur de faire partie du groupe algérien en cas de qualification sont grandes, vu que l’entraîneur Vladimir Petkovic a besoin d’un joueur de son profil dans le secteur offensif, contrairement à l’équipe nationale italienne, qui compte dans ses rangs de nombreux talents.
C’est le cas aussi de l’équipe de France, qui dispose à son tour des noms desquels le sélectionneur Didier Deschamps ne peut pas s’en passer, comme Kylian Mbappé, Ousmane Dembélé, Michel Olise, Bradley Bracola, etc…
La troisième raison qui rapproche le Lyonnais des Fennecs algérienne est l’influence de sa mère algérienne sur son avenir international. Cherki, comme on le sait, a des origines de Biskra, au sud de l’Algérie, et il s’est déjà exprimé à plusieurs reprises sur son grand désir de visiter la région où a grandi sa mère, vu qu’il est très attaché à elle au point où il a choisi de porter le nom de sa famille sur son maillot le préférant au nom de son père italien.
Cela se passe au moment où la Fédération italienne veut jouer la carte de son père, qui porte le nom de famille Matthias, pour convaincre cherki de rejoindre l’équipe de Luciano Spalletti.
