La cuisante défaite essuyée par le CRB à domicile contre Sundowns en quarts de finale aller de la ligue des champions d’Afrique continue de faire des vagues au sein du club de la capitale.
Depuis d’ailleurs, cette défaite, plusieurs voix dans les fiefs belouizdadis se sont élevées pour réclamer le départ de l’entraineur Nabil El Kouki.
En fait, ce n’est pas la première fois que le technicien tunisien se trouve au box des accusés, puisqu’à maintes reprises, il était montré du doigt par certaines parties au club, même si les résultats plaident largement pour lui.
our preuve, il est bien parti d’assurer un quatrième titre de champion d’Algérie de suite pour les Rouge et Blanc, et ce, avant huit journées de la fin du championnat, tout en étant qualifié aussi aux huitièmes de finale de la coupe d’Algérie.
Mais il semble que la pression des détracteurs commence à porter ses fruits, en ce sens que la direction du ‘’Chabab’’ songe sérieusement à se séparer des services de son coach, recruté l’été dernier, pour être sur le point de rater le principal objectif pour lequel il était engagé, à savoir triompher dans la prestigieuse compétition continentale interclubs.
Mais un éventuel limogeage de l’ex-entraineur de l’ES Sétif n’est pas une simple affaire, et c’est ce qui donne matière à réfléchir aux responsables de la formation de ‘’Laakiba’’. Mieux, certains dans les milieux du club écartent l’idée de voir El Kouki mis à la porte pour plusieurs raisons.
En effet, ce technicien serait soutenu par les cadres de son équipe qui auraient même mis en garde leur direction contre une éventuelle éviction de leur coach, estimant que cela risquerait de coûter à l’équipe sa première place au classement au moment où le championnat amorce son virage décisif.
Même la direction ne serait pas vraiment emballée à l’idée d’une séparation malgré la grosse pression qu’elle subit de la part des supporters.
L’autre motif rendant délicate la résiliation du contrat d’El Kouki, est que ce dernier avait signé pour une durée de deux saisons. Cela voudrait dire même qu’en voulant provoquer le divorce avec l’ancien coach du CABBA, la direction de la formation algéroise devra payer le prix fort en l’indemnisant jusqu’à la fin de la durée de son contrat.
L’intéressé est tout simplement bien protégé par les clauses de son contrat, stipulant qu’il sera automatiquement reconduit pour la saison suivante s’il venait de remporter le titre de champion d’Algérie. Un objectif qui est pratiquement acquis par le technicien tunisien.
Le cas d’une résiliation unilatérale du contrat d’El Kouki, n’est possible que dans le cas où l’intéressé échoue à réaliser les deux objectifs fixés pour lui, à savoir, le titre de champion et le dernier carré de la Ligue des champions africaine.
Et comme le salaire de cet entraineur est estimé à 540 millions de centimes mensuellement, son éventuelle éviction ces jours-ci, coûtera à la trésorerie du CRB la mirobolante somme de 7,5 milliards de centimes.
Au cas où il venait d’être démis de ses fonctions en fin de saison, l’addition sera aussi salée, puisqu’il aura droit à 6,4 milliards. De quoi pousser la direction du CRB à réfléchir par deux fois avant de prendre toute décision dans ce sens.