Les spéculations vont toujours bon train au sujet des arbitres désignés pour officier la manche aller des barrages qualificatifs pour la Coupe du monde 2022 entre le Cameroun et l’Algérie le 25 courant à Douala.
La Fédération internationale de football (FIFA) a confié la gestion du match à une équipe d’arbitrage dirigée par l’arbitre botswanais Joshua Bondo. Chose qui a créé une polémique vu les antécédents de l’équipe de ce dernier.
« Ce que beaucoup de nos fans de football ne savent pas, c’est que le deuxième arbitre assistant qui a été nommé pour gérer le match aller entre le Cameroun et l’Algérie, le Mozambicain, ” Arsenio Shadrick Marongella ” est le même qui a été un deuxième arbitre assistant lors du match de qualification pour la Coupe du monde au Brésil entre le Burkina Faso et l’Algérie en 2013.
Sa nomination pour diriger cette rencontre soulève plus qu’un point d’interrogation, surtout qu’il s’agit de sa dernière saison avant sa retraite, et le plus étrange dans tout ça, c’est le quatrième arbitre seychellois, Bernard Hensal Camille, qui a largement dépassé l’âge de la retraite, approchant les 47 ans !?», a réagi un analyste algérien très au fait des choses de l’arbitrage africain.
Cela n’est pourtant pas fait pour inquiéter le président de la FAF, Charef Eddine Amara. Ce dernier, dans sa première réaction après ces désignations, a déclaré jeudi passé que : «Nous n’avons pas de commentaire sur les arbitres qui ont été désignés pour diriger les deux matches de barrage contre le Cameroun, la désignation des arbitres s’est déroulée comme d’habitude, et comme à chaque fois», a-t-il dit.
