Les dettes des clubs de Ligue 1 estimées à des milliards de centimes : La CRL achève le professionnalisme algérien

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Les dettes des clubs de Ligue 1 estimées à des milliards de centimes : La CRL achève le professionnalisme algérien

Le mercato hivernal, qui vient d’être lancé depuis quelques temps, a apporté avec lui son lot de scandales habituels desquels les clubs dits professionnels ne peuvent plus s’en débarrasser.

Encouragés par des autorités locales qui n’hésitent pas à venir au secours de clubs gérés par des sociétés sportives par actions régis par le code de commerce, ceux qui sont aux affaires des clubs en question poursuivent dans leur politique « suicidaire » comme l’atteste cette amère réalité puisque la quasi-totalité d’entre eux sont en situation de faillite. Les chiffres dévoilés par la Chambre de résolution des litiges ayant trait aux dettes de pas moins de 11 clubs de l’élite envers d’anciens joueurs et entraineurs sont tout simplement ahurissants.

Ces dettes sont estimées désormais à des centaines de milliards, et ce, sans parler des dettes qu’ils devraient s’acquitter auprès des services des impôts et de la CNAS, car il s’agit là d’une autre paire de manches.




A ce propos, il y a lieu de souligner que pas moins de huit formations de la Ligue 1 cumulent à elles seules quelque 84 milliards de centimes. Ces clubs ne disposent ni d’un centre de formation ou d’autres structures footballistiques. Pis aussi, ils ne jouent pas le titre et ne participent pas à des compétitions internationales, mais ils se contentent souvent de lutter pour le maintien. Huit autres équipes, mais pensionnaires de la Ligue deux, ont vu leurs dettes atteindre la somme mirobolante de 127 milliards de centimes.

Ces formations n’ont pas aussi d’académies ni de centres d’entrainement, tout en ayant échoué à se maintenir. Rien qu’en évoquant ces deux cas, on se rend compte que le football algérien ne pourra jamais progresser si la manière avec laquelle l’argent public est dépensé ne venait pas de changer.




Tout cet argent s’il était réservé à la formation, le football algérien aurait dominé actuellement de la tête et des épaules le football africain. Leur rentrée d’argent se serait également doublée pour ne pas dire triplée, et l’exemple de l’académie du Paradou AC en est édifiant. Le club de la banlieue de la capitale parvient à s’offrir des milliards contre la vente d’un seul joueur.

Mais aucun des autres clubs de l’élite surtout n’a pris conscience de cela et pris le PAC comme modèle au lieu de recourir à chaque fois aux autorités locales pour renflouer ses caisses, alors que ses dettes se multiplient après chaque saison.

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