Dans une interview accordée à la revue d’El Djeich, dans son dernier numéro paru hier, l’entraîneur de l’équipe nationale, Djamel Belmadi, s’est dit honoré par la distinction qu’il a reçue du Commandement de l’Armée nationale populaire.
« L’hommage que m’a rendu l’Armée nationale populaire est un grand honneur pour moi, mais en même temps, c’est une lourde responsabilité de continuer à donner le meilleur de moi-même à la tête de l’équipe nationale afin d’atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés », a-t-il dit.
Il a, en outre, souligné qu’il avait une relation émotionnelle avec l’équipe du Front de libération nationale, ajoutant qu’il « avait du respect pour nos ancêtres, ce qui traduit l’impact et les dimensions de ce sport ».
L’entraîneur de l’équipe nationale algérienne poursuit : ‘’Pour ma part, j’ai essayé en toute humilité de réussir le processus de la construction d’une équipe nationale forte. J’ai toujours cette volonté de hisser le football national à travers la sélection’’.
Dans la foulée, il s’est dit convaincu de l’existence de la patte dans le football algérien, sauf que les clubs locaux sont censés axer davantage leur travail sur la formation, car le talent ne suffit pas à lui seul. ‘’Le football algérien a besoin de restructuration, un travail de base, un bon encadrement et une stabilité’’, a-t-il conseillé.
Et d’enchaîner :’’ Je suis un produit d’une école de formation française, comme beaucoup de joueurs qui ont défendu avec ardeur et force les couleurs nationales et continueront à le faire à l’avenir. »
Belmadi n’a pas omis aussi d’encenser le Qatar pour sa ‘’très bonne organisation’’ du Mondial-2022, un évènement qui ‘’restera gravé dans les mémoires pour une longue durée’’, selon ses dires.