Comme un malheur n’arrive jamais seul, Nabil Bentaleb se voit envoyer en équipe réserve de son club allemand Schalke 04, au moment où l’entraîneur national, Djamel Belmadi, décide de faire également l’impasse sur lui pour le deuxième stage de rang.
En effet, le club allemand Schalke 04, qui a vu l’arrivée d’un nouvel entraîneur cette semaine, a indiqué sur son site officiel que Nabil Bentaleb devra jusqu’à nouvel ordre s’entraîner avec les U23 du club.
Une décision prise pour des raisons disciplinaires, selon un communiqué du club. Il y a quelques semaines, Nabil Bentaleb s’était illustré en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions face à Manchester City.
Après l’ouverture du score d’Agüero pour City, Bentaleb avait donné l’avantage au club allemand en convertissant deux penalties. Malgré l’exclusion d’Otamendi pour un second avertissement, City avait réussi à l’emporter grâce à deux buts de Sané et Sterling (3-2).
Aujourd’hui, l’international algérien est en disgrâce. Titulaire indiscutable avec Schalke 04, l’ancien joueur de Lille vient d’être écarté et prié de s’entraîner avec les U23 du club jusqu’à nouvel ordre pour des «raisons disciplinaires», indiquent les Königsblauen dans un communiqué.
Il faut dire que le club allemand, qui pointe à la 15e position du championnat de Bundesliga, a de quoi s’agacer après la défaite 7-0 lors du huitième de finale retour face à City. Et ce n’est pas avec les Fennecs que Nabil Bentaleb pourra se consoler.
En effet, il a été de nouveau laissé de côté par le sélectionneur algérien Djamel Belmadi pour les deux prochaines rencontres face à la Gambie dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2019 et face à la Tunisie en amical.
Tout comme Yacine Brahimi et Islam Slimani. Le technicien algérien a tout de même tenu à préciser la raison de son absence : «Nabil est un joueur que nous connaissons bien. Il fait partie de ces éléments que nous n’avons pas convoqués afin de découvrir d’autres joueurs». Si la porte n’est pas fermée pour une participation à la prochaine CAN en Egypte, Nabil Bentaleb doit quand même se poser des questions.