Récemment, l’entraineur de l’Eintracht Francfort où évolue le jeune international algérien, Farès Chaïbi, a estimé que ce dernier était quelque peu lésé lors de la précédente CAN par le désormais ex-sélectionneur national, Djamel Belmadi.
Dino Toppmoller s’était dit surpris de voir son milieu de terrain écarté du onze de départ des Verts lors des matchs de la deuxième et troisième journée de la phase des poules, alors qu’il a été désigné, par la commission spécialisée de la CAF, comme meilleur joueur de la première rencontre face à l’Angola.
Justement, la mésaventure de Chaïbi sur le plan personnel conjuguée à l’élimination prématurée des Fennecs de ce tournoi que l’ancien toulousain a disputé pour la première fois de sa carrière, a eu des répercussions négatives sur sa forme une fois rentré en Allemagne, et ce, en enchaînant le chaud et le froid.
Interrogé justement sur cette baisse de régime, lundi soir en zone mixte la veille du match face à l’Afrique du Sud, le joueur de 22 ans a réagi : ‘’Ce dernier mois j’ai eu une petite baisse de rythme, ça arrive dans une carrière, on ne peut pas toute l’année être à fond, ça va revenir inch’Allah, je ne doute pas de mes qualités. Je sais ce que je dois faire».
Concernant la communication entre le nouveau sélectionneur national, Vladimir Petković et les joueurs, Chaïbi a fait savoir que le coach parle de mieux en mieux en français, chose qui permet de bien transmettre le message.
« Le coach s’exprime de mieux en mieux en français, c’est une bonne chose », a-t-il ajouté, avant d’enchaîner : «Nous avons besoin de plus de temps pour mettre en place ce qu’il veut, ça fait qu’une semaine qu’il est là. Toutefois, pratiquement tous les entraîneurs au monde ont le même style de jeu à savoir, avec un grand jeu de possession. On a une équipe qui veut garder le ballon surtout avec les joueurs de qualité qu’on a. Je pense qu’avec l’enchaînement des matchs, on va mieux comprendre ses idées et les traduire sur le terrain».