Visiblement, l’international algérien, Farès Chaïbi, a du mal à retrouver toutes ses sensations de ses deux précédentes saisons qui lui ont permis de s’illustrer avec Toulouse duquel il a été transféré lors de l’été 2023 vers l’Eintracht Francfort avec en prime une convocation en sélection nationale.
En effet, les statistiques de Chaïbi depuis le début de cet exercice ne sont pas fameuses, ce qui lui a valu de perdre sa place de titulaire à part entière au sein de son club allemand. En six matchs, il compte seulement un but tout en échouant à réaliser la moindre passe décisive, alors qu’il excellait dans ce registre la saison passée en particulier.
Hier, le milieu offensif de 21 ans a été incorporé dans la dernière demi-heure du match à domicile de son équipe face Plzen (3-3) dans le cadre de l’Europa League. Son entrée n’a pas été une réussite, en rendant une copie très moyenne.
Depuis qu’il a rejoint sa nouvelle équipe lors du mercato d’été 2023, Chaïbi n’a marqué que cinq buts lors des 33 matches auxquels il a participé. Une moisson qui contraste avec la belle forme qu’il affichait avec son ancienne équipe française, Toulouse FC, où il était l’un des plus prometteurs joueurs de Ligue 1.
A l’époque, plusieurs clubs voulaient s’attacher ses services, avant qu’il opte pour l’Eintracht. Mais l’expérience allemande ne lui a pas permis, pour l’heure, de poursuivre son ascension.
Et bien que l’ancien toulousain n’occupe pas le poste d’avant-centre, l’absence de son rôle dans la création des buts lui a fait perdre beaucoup de sa cote, car ses débuts dans la « Bundesliga » sont modestes, au moment où d’autres joueurs arabes activant dans ce championnat ne cessent de briller, à l’image de son coéquipier au sein du même club, l’égyptien, Omar Marmousch, qui a marqué quatre buts jusqu’à présent, devenant aussi l’un des noms qui suscitent l’intérêt de gros calibres européens où il est pressenti pour jouer dans un avenir proche.
Dans la foulée, Chaïbi a perdu sa place au sein de la sélection algérienne, même s’il avait trouvé un fort soutien au début de son aventure avec les Verts.
D’ailleurs, le sélectionneur national Vladimir Petkovic ne l’a pas convoqué lors des deux derniers stages des Fennecs (juin et septembre), et tout indique qu’il sortira encore de ses plans en octobre prochain, compte tenu de la rude concurrence qui prévaut désormais au sein de la sélection, avec le retour de blessure de Mohamed Amine Amoura et la belle forme qu’affiche Youcef Belaili avec l’Espérance de Tunis, et qui lui permet d’aspirer à un retour en équipe nationale de laquelle il est écarté depuis la précédente CAN tenue en début de cette année en Côte d’Ivoire.
