Mis sous mandat de dépôt dimanche par le tribunal de Sidi M’hamed (Alger) dans une affaire de trucage présumé de matchs, le directeur général de l’ES Sétif Fahd Halfaya risque une lourde sanction sportive, de même que le club, dont la suspension pour la saison en cours et la rétrogradation sont évoquées par le règlement.
L’article 80 du code disciplinaire de la Fédération algérienne de football (FAF) stipule que la corruption ou tentative de corruption est sanctionnée par une « interdiction à vie d’exercer toute fonction et/ou activité en relation avec le football pour le contrevenant ».
Est mentionné aussi : « Suspension de l’équipe pour la saison en cours et rétrogradation du club en division inférieure, en plus de 200.000 DA d’amende pour la personne fautive et 1.000.000 DA d’amende pour le club.
En outre, la structure concernée peut engager des poursuites judiciaires à l’encontre de l’auteur de cette infraction ». Si la Commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) retient la tentative d’influence, d’arrangement, de pression ou d’intimidation, la sanction sera la « défalcation de trois points » à l’ESS et une « suspension de deux ans » pour Fahd Hlafaia avec « proposition de radiation à vie du mouvement sportif national ».
Il s’agirait alors d’une sanction similaire à celle prononcée la saison dernière contre le président de la JS Kabylie, Chérif Mellal, et le manager général du CS Constantine d’alors, Tarek Arama.
Fahd Halfaya et le manager de joueurs Nassim Saâdaoui ont été placés dimanche sous mandat de dépôt dans l’affaire de trucage présumé de matchs, fuité par un enregistrement sonore diffusé sur les réseaux sociaux.