Équipe nationale A’ : L’attaque continue de donner des soucis à Bougherra

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Équipe nationale A' : L’attaque continue de donner des soucis à Bougherra

Pour sa première sortie dans le CHAN, la sélection algérienne n’a pas été à la hauteur. La copie rendue pour l’occasion n’a séduit personne. C’est tout à fait normal, diront les spécialistes. Les matchs inauguraux des compétitions de ce genre sont toujours difficiles, notamment pour la sélection du pays organisateur, soumise, on ne peut mieux, à une grande pression.

Mais le plus important, comme a insisté, du reste, à le dire l’entraineur national, Madjid Bougherra, était de gagner. Les trois points du match d’ouverture sont très précieux. Ils permettent notamment à l’équipe de gagner en confiance, un paramètre très important dans un championnat de ce calibre.

Il faut avouer à ce propos que cette première partie du CHAN algérien a été très difficile, devant un public nombreux. Les protégés de Bougherra ne voulaient nullement décevoir, d’autant plus qu’il s’agit aussi du premier match officiel sur le terrain du nouveau stade Nelson-Mandela de Baraki.

Tout cela, a causé une forte pression sur les joueurs, confrontés aussi à un adversaire solide, dont l’effectif est composé de pas moins de sept joueurs de la sélection A, comme a tenu à le préciser le patron technique des Verts à l’issue de la rencontre.

Le cachet derby du rendezvous a constitué aussi une pression supplémentaire sur les camarades du capitaine Abdellaoui, qui se devaient de surmonter tous les obstacles pour démarrer de manière idéale leur aventure continentale.

Il faut dire que Bougherra aurait aimé abordé le rendez-vous avec un effectif plus étoffé, lui qui a perdu, en cours de route depuis qu’il a lancé les préparatifs du CHAN, plusieurs joueurs de valeur, ayant choisi de monnayer leurs talents à l’étranger. On pense par exemple à Benayad, Ammoura, Messaoudi, Ben Bouali, Ghacha et Frioui.

Ajouter à cela, la plupart des joueurs retenus pour ce CHAN prennent part pour la première fois à une compétition majeure, à l’exception d’Abdellaoui, Draoui et Merizegue, puisque ces derniers sont les seuls rescapés de la Coupe arabe que Bougherra avait soulevé avec les Verts en fin 2021 à Doha. Et encore une fois, le secteur offensif continue de donner des soucis aux Fennecs. Il s’agit, de l’avis des spécialistes, du maillon faible de l’équipe nationale. Cela s’est confirmé encore contre la Libye, où on avait besoin d’un penalty pour faire la différence.

En revanche, le secteur défensif demeure la force de la bande à Bougherra, surtout en la présence dans l’axe central du jeune Belaïd, qui est vraiment en train de gagner en puissance, même s’il a encore besoin de travailler ses automatismes avec son compère de l’axe central, Abdellaoui.

Il y a lieu de souligner, à ce propos toujours, que le côté droit de la défense algérienne était le plus actif dans cette rencontre, grâce à l’apport indéniable de Belkhiter en attaque, contrairement à ce qui a été le cas à gauche avec Laouafi qui n’a pas évolué sur sa vraie valeur, en se montrant notamment plus crispé.

Sans doute, l’expérience de Belkhiter a été pour quelque chose dans cette belle copie qu’il a rendue, sachant qu’il compte dans son palmarès une participation dans la CAN-2017 avec la sélection nationale A, même si l’actuel joueur du CRB garde un mauvais souvenir de cette expérience. Pour autant dire, avec l’enchaînement des matchs, le rendement de la sélection nationale sera certainement meilleur.

Dans ce genre de tournois, certaines sélections trouvent leur rythme de croisière au fur et à mesure que les rencontres se suivent. C’est ce que nous souhaitons d’ailleurs pour notre sélection pour que la fête soit totale le 4 février prochain.

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