L’entraineur national, Djamel Belmadi, ne décolère toujours pas contre l’arbitrage africain. Son interview accordée au site de la FAF, par laquelle il annonce la poursuite de sa mission à la tête de la barre technique nationale, a été une occasion pour lui afin d’évoquer à nouveau ses ennuis avec les hommes en noir dans les terrains du continent.
Il a même rappelé n’avoir pas cessé d’attirer l’attention contre l’injustice dont est victime la sélection nationale depuis trois ans.
Une position qu’il a réitéré dimanche dans sa dernière sortie médiatique, allant jusqu’à critiquer ceux qui ont mis Gassama dans de meilleures conditions au niveau de l’aéroport d’Alger lorsqu’il s’apprêtait à rentrer chez lui au lendemain du ‘’massacre’’ qu’il a commis à l’encontre de l’équipe algérienne.
Cette attitude de Belmadi risque, selon les observateurs, d’apporter davantage de préjudices aux Verts. En agissant de la sorte, il risque de faire encore remonter les arbitres africains contre notre sélection et même nos clubs quand ils sont appelés à se produire dans les compétitions internationales.
Il y a quelques jours, l’entraineur de la sélection sénégalaise, championne d’Afrique en titre, Aliou Cissé, a révélé, dans une interview, avoir reçu des instructions de la part de la fédération de football de son pays pour éviter de critiquer les arbitres africains, même quand il est victime d’une injustice sur le terrain, car cela risque d’exposer la sélection sénégalaise à un énorme préjudice, en devenant tout simplement la cible préférée des arbitres du continent.
Il faut dire que les responsables du football sénégalais n’avaient pas vraiment tort. Le meilleur exemple prouve leur ‘’sagesse’’ dans ce registre, ce qui est arrivé à la sélection nationale depuis que Belmadi a déclaré la guerre aux référées. Mais cela n’a pas suffi au sélectionneur national pour calmer le jeu.
L’homme en a remis une couche à l’occasion de son interview accordée au site officiel de la FAF.
Il a encore tiré à boulets rouges sur les arbitres les qualifiant de tous les maux, tout en dévoilant la teneur de la dispute qu’il a eue avec l’arbitre Gassama à l’aéroport d’Alger et même lorsque les deux hommes ont fait escale à Istanbul.
Seulement, Belmadi doit savoir que l’arbitrage africain ne changera pas même si sa vérité est dévoilée au monde entier. Il ne changera jamais même si les critiques dont il fait l’objet sont légitimes.
C’est dire qu’une telle réaction ne suffit jamais pour changer le cours des choses dans l’arbitrage africain. Au contraire, elle causera des ennuis à la sélection nationale, et c’est ce que Belmadi doit comprendre après l’avoir appris à ses dépens.
Du coup, il est censé, maintenant qu’il a décidé de poursuivre son aventure avec les Verts, contrôler ses propos pour ne pas apporter davantage de préjudice aux Verts, car au train où vont les choses, le football algérien est en train de devenir la cible privilégiée des arbitres africains qui prennent à chaque fois à leur manière leur revanche sur Belmadi.
