Avant le départ pour Lomé, le sélectionneur national, Djamel Belmadi, avait insisté au cours de sa conférence de presse à dire qu’il était temps pour les Verts de renouer avec la victoire en Afrique subsaharienne. Il donnait d’ailleurs l’impression de n’avoir toujours pas digéré la défaite lors du match précédent à Cotonou contre le Bénin, et ce, pour sa deuxième sortie en déplacement, lui, qui s’était contenté d’un nul de son voyage en Gambie pour son baptême de feu sur le banc de touche algérien.
Lors de sa conférence de presse en question, Belmadi avait assuré qu’il avait bien étudié et analysé les raisons des échecs à répétition de l’équipe nationale ces derniers temps en Afrique subsaharienne. Il a laissé entendre dans la foulée qu’il avait désormais trouvé la recette pour y remédier, sans bien sûr dévoiler la stratégie sur laquelle il allait tabler pour justement vaincre le signe ‘’africain’’.
A Lomé, on a eu dès le début du match face au Togo, à découvrir de quoi était faite cette recette. Belmadi a tout simplement opté pour un jeu direct et un pressing très haut.
En effet, on a immédiatement remarqué que les Verts ont opté pour un jeu direct sans essayer de construire au milieu et garder la possession de la balle. De plus, le trident offensif mais aussi Feghouli ont assuré un pressing très haut sur la défense togolaise, ce qui l’a grandement dérangée puisqu’elle n’a pas pu lancer d’attaques placées ou mettre en danger Raïs Mbolhi.
On peut dire que le coach national s’est adapté aux conditions de jeu et à la surface en tartan et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça a fonctionné à merveille. Une petite révolution tactique de la part du coach.
Ce changement sur le plan tactique opéré par le coach a fait que les choses ont été plus compliquées pour certains joueurs. Habitués à avoir le monopole de la balle et de construire avec un jeu de passes courtes et de projection vers l’avant, ces derniers n’ont pas pu se retrouver mais tout comme le sélectionneur national, ils se sont adaptés à la situation et ont fait de leur mieux pour répondre aux exigences du sélectionneur national durant cette rencontre.
Reste à savoir si cette nouvelle manière à jouer en Afrique subsaharienne permettra à la sélection algérienne de tenir tête aux grosses cylindrées du Continent, car il faudra reconnaitre que les Eperviers n’ont pas montré grandes choses dans ce rendez-vous de dimanche passé.
