Alors qu’il avait promu un entraîneur mondialiste, le président de la FAF, Kheïreddine Zetchi, a fini par engager Djamel Belmadi.
Loin d’ailleurs de remettre en cause les compétences de ce jeune technicien algérien, le patron du football algérien s’est vu essuyer un énième revers qui s’ajoute à ses nombreux déboires en l’espace d’une année et demie, soit depuis son investiture à la tête de l’instance fédérale succédant à Mohamed Raouraoua.
C’est donc un autre coup dur à la crédibilité de Zetchi, qui, pas plus tard que lundi dernier, est sorti à la presse à l’issue de la réunion du bureau fédéral pour annoncer l’arrivée imminente d’un entraîneur mondialiste disposant d’une grande expérience.
Il avait d’ailleurs précisé qu’il ne restait que quelques détails financiers avant de conclure la transaction, assurant au passage que le technicien en question, dont il préféré taire le nom, était impatient de commencer le travail avec les Fennecs.
Trois jours après, le fondateur du PAC change complètement de fusil de bataille pour lorgner Belmadi, un entraîneur qui était censé prendre les rênes de la sélection il y a de cela neuf mois.
Mais pourquoi ce revirement de situation inattendu ? Selon une source autorisée à la FAF, l’entraîneur dont faisait allusion Zetchi n’est autre que le Portugais, Carlos Queiros, qui vient de rompre son contrat avec la sélection iranienne avec laquelle, rappelle-t-on, il avait participé aux deux précédents mondiaux.
Selon la même source, Queiros était bel et bien sur le point de s’engager avec la FAF. Mais dans la foulée, il a reçu un autre contact plus alléchant, l’ayant poussé tout simplement à temporiser.
Une attitude qui n’a pas plu à Zetchi, surtout que ce dernier commençait à sentir une pression terrible sur les épaules à cause du retard accusé dans la nomination d’un nouveau sélectionneur.
Les récentes déclarations du ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab, par lesquelles il a clairement signifié qu’il était temps pour que la FAF désigne un nouveau coach a poussé Zetchi à se rabattre sur Belmadi.
Il était d’ailleurs conscient qu’il n’avait désormais plus de temps à perdre dans ce dossier, d’où sa décision de s’envoler vers Paris où il a rencontré le successeur de Madjer pour tout conclure avec lui.