Equipe nationale : Le forfait de Mahrez continue de susciter la polémique

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Equipe nationale : Le forfait de Mahrez continue de susciter la polémique

L’entraineur national, Djamel Belmadi, a opéré une mini-révolution au sein de son effectif, en appelant sept nouveaux joueurs en prévision du prochain stage qui débute le 31 mai en cours, tout en écartant plusieurs cadres.

Sans surprise donc que le coach Belmadi a opté pour l’injection d’un sang neuf au sein de son groupe après les déconvenues de la CAN-2022 et des barrages qualificatifs au Mondial-2022 aussi. Mais tout le monde s’accorde à dire que pour surpasser cette période délicate que traversent les Verts, il faudra tabler d’abord sur l’esprit du groupe sur lequel le patron technique national devra focaliser.

C’est bien de faire appel à de nouveaux joueurs pour relancer la concurrence, mais ça reste tout de même insuffisant. On se rappelle d’ailleurs que lors des premiers jours de l’ancien sélectionneur, Vahid Halilhodzic, avait rassemblé ses capés à Paris.




Il a convoqué pour la circonstance plusieurs joueurs, non pas pour jouer un match amical, mais pour connaître les raisons de la chute des Verts qu’ils ont subie à l’époque.

Lors dudit rassemblement, le technicien bosniaque avait demandé à ses joueurs de s’exprimer sans tabou, et expliquer les raisons de la régression de l’équipe nationale qui avait, deux ans auparavant, participé au Mondial-2010.

Karim Ziani, même s’il n’était pas le capitaine, a pris la parole sans qu’il ne s’arrête. Il a tout déballé, en touchant du doigt l’endroit du mal avec précision, au moment où ses camarades ont opté pour le silence.




Ziani en a fait les frais en se retrouvant écarté des rangs de la sélection. Halilhodzic, et bien que l’intervention de Ziani l’ait aidé à faire le diagnostic qu’il cherchait, il s’est rendu compte en revanche qu’il avait affaire à un joueur dont l’influence est énorme sur le groupe, ce qui pourrait lui causer quelques problèmes.

Dès la première sortie des Verts sous l’ère de Halilhodzic, Ziani a été certes appelé en héritant de surcroît du brassard de capitaine, mais il a été remplacé en cours de jeu dans ce qui est devenu la dernière apparition du joueur sous le maillot national.

Et en dépit des réclamations plaidant pour son retour en sélection, l’actuel sélectionneur du Maroc a campé sur sa décision en refusant de le réintégrer dans les rangs de son effectif.

Il répétait à chaque fois, que le groupe était plus important pour lui que n’importe quel joueur. À l’arrivée, il a réussi le pari en menant l’équipe nationale à une qualification aux huitièmes de finale de la coupe du monde.




Pourtant, tout le monde avait vu comment Ziani défendait crânement les couleurs nationales une fois sur le terrain, raison pour laquelle il était difficile d’accepter la décision de Halilhodzic.

Le vide qu’il a laissé était même perceptible lors des premiers mois de sa mise à l’écart, mais à la fin, Halilhodzic a trouvé la formule par laquelle l’absence de Ziani n’était plus ressentie.

Et si on évoque cette histoire, ce n’est pas pour dire que Ziani n’était pas un type bien, mais pour rappeler que tout succès est construit au prix d’un groupe homogène.

La construction de ce groupe est la clé de toute réussite au détriment de telle ou telle star. Si on perd l’esprit du groupe, c’est l’espoir de réussite qui fonde comme neige au soleil.
Ce qui vient de se passer avec Mahrez risque justement de porter préjudice à l’esprit du groupe des Verts. À bon entendeur, salut…

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