Ayant réussi à mener la sélection algérienne aux huitièmes de finale de la Coupe du monde de 2014, et ce, pour la première fois dans l’histoire, l’ancien sélectionneur des Verts, Vahid Halilhodzic est toujours admiratif pour l’équipe nationale.
Cela s’est vérifié encore une fois à travers de nouvelles déclarations de presse de sa part, par lesquelles il n’a pas hésité à encenser les Fennecs et surtout leur patron technique Djamel Belmadi.
«Franchement, ce qu’est en train de réaliser Belmadi avec la sélection algérienne est quelque chose de fabuleux. Il a réussi à mettre en place un système de jeu très solide, au prix duquel il est en train de dominer le football africain et arabe», a estimé le technicien bosnien.
Pour Halilhodzic, le secret de la réussite de Djamel Belmadi se situe notamment dans l’état d’esprit sain qu’il a réussi à instaurer au sein de la sélection.
«C’est un entraîneur professionnel qui sait gérer son groupe. Vous n’avez qu’à voir la joie qui s’empare des joueurs du banc de touche quand leurs coéquipiers marquent des buts pour s’en rendre compte du très bon état d’esprit qui règne au sein de l’effectif algérien, et tout cela, c’est grâce à l’entraineur», a-t-il poursuivi.
N’ayant pas encore digéré la traversée du désert qu’avait connue la sélection algérienne après son départ à l’issue de la Coupe du monde de 2014 au Brésil, Halilhodzic s’est dit persuadé que le ‘’Club Algérie’’ aurait pris une autre dimension si à l’époque Belmadi avait été désigné pour sa succession.
«J’étais très triste en constatant que tout ce que j’avais construit pendant mon passage à la barre technique de la sélection algérienne a été détruit. Je suis convaincu que si Belmadi m’avait succédé à l’époque, les Verts n’auraient pas connu le sort qui était le leur pendant toutes les années de leur descente aux enfers», a-t-il poursuivi.
Interrogé sur le désir du public marocain de voir les Lions de l’Atlas croiser le fer avec la sélection algérienne en amical dans un futur proche, Halilhodzic ne s’est pas montré un partisan de l’idée. Et pour cause, il juge le niveau de la sélection marocaine, qu’il entraîneur depuis 2019, encore loin de celui des champions d’Afrique en titre, ce qui ne leur permet, selon ses dires, de rivaliser avec les protégés de Belmadi.
Enfin, l’ancien attaquant vedette du PSG n’a pas voulu donner son avis sur le meilleur joueur entre Mahrez et l’égyptien Salah, estimant qu’il s’agit des deux meilleurs footballeurs arabes à l’heure actuelle.
