Le feuilleton du futur coach national ne fait que commencer. Le président de la FAF, Kheïreddine Zetchi, qui avait ouvert la balle en dévoilant sa short-liste établie en prévision de la succession de Rabah Madjer, fait face à une pression terrible, aussi bien de la vox populi que les pouvoirs publics pour faire revenir le Bosnien Vahid Halilhodzic.
Mais voilà que le successeur de Mohamed Raouraoua pique déjà une vive colère à l’encontre de celui qui avait réussi l’exploit historique de qualifier l’Algérie aux huitièmes de finale de la Coupe du monde de 2014.
Et pour cause, Halilhodzic a refusé catégoriquement de négocier avec qui que ce soit avant la fin de l’actuel Mondial qui se poursuit en Russie. C’est lui-même qui vient de le faire savoir par le biais d’une déclaration à la presse algérienne.
Cette attitude a irrité au plus haut point le patron du sport roi dans le pays, qui n’a pas d’ailleurs hésité à le faire savoir à ses pairs du bureau fédéral. Selon nos sources, le fondateur du PAC a même décidé d’écarter la piste d’Halilhodzic au profit de celle de Renard ou Gourcuff.
Toujours en se référant à ces mêmes sources, Zetchi n’était pas chaud dès le départ à engager l’ancienne star du PSG. Ce n’est pas parce que l’homme a un quelconque problème avec le désormais ex-sélectionneur du Japon, mais parce qu’il veut cette fois-ci associer les cadres de la sélection nationale dans le choix de leur futur entraîneur.
Il se trouve que les premières consultations ne sont pas favorables au technicien bosnien. La majorité des joueurs du Club Algérie ont émis le vœu de ne pas recruter Halilhodzic, lui préférant le Français Gourcuff.
Une position somme toute attendue, étant donné que Brahimi, Mahrez, Feghouli et les autres ont plutôt entretenu des relations meilleures avec l’entraîneur français, qui vient d’atterrir au Qatar, que son collègue bosnien.
Ce n’est pas tout, puisque connaissant le caractère jugé dur de Halilhodzic, Zetchi souhaiterait certainement « l’éviter », car une éventuelle collaboration entre les deux hommes risquerait de tourner au vinaigre. Reste à savoir que fera Zetchi justement pour convaincre les autorités politiques que le choix de l’entraineur bosnien n’était pas le mieux indiqué.
Il est certain qu’il va jouer dans ce registre la carte des joueurs qui refusent le retour de ce technicien comme étant un alibi afin de ne pas s’attirer les foudres des pouvoirs publics.