S’il y a un joueur qui a marqué énormément de points lors des deux premières rencontres de la sélection nationale pour le compte des éliminatoires de la Coupe du monde de 2026, c’est bien le jeune Farès Chaïbi. Ce dernier est bien parti pour devenir l’une des futures stars des Verts.
Lorsqu’il était joueur de l’équipe réserve de Toulouse, il a été appelé par l’équipe nationale algérienne des moins de 20 ans. Sans aucune hésitation, il a donné une suite favorable à cette convocation, mais à son grand malheur, le rassemblement a été annulé.
Ce n’était que partie remise, cette fois-ci, c’est chez les A qu’il a été sollicité par l’entraîneur national, Djamel Belmadi.
Ses prestations pour sa première saison professionnelle avec Toulouse, n’ont pas laissé le coach national dans l’indifférence. Ce dernier s’est précipité pour le convoquer, au moment où la sélection de France des moins de 23 ans voulait coûte que coûte l’engager en vue de l’Euro de la catégorie, joué l’été dernier.
Et comme le témoigne à chaque fois, Belmadi lui-même, le jeune Chaïbi répond à l’appel sans hésitation, malgré la pression exercée par son club et la Fédération française pour jouer l’Euro.
Au cours de sa première saison professionnelle dans le monde du football, il a remporté la Coupe de France, et est élu meilleur jeune joueur de la Ligue française. Deux distinctions qui ont attiré les convoitises des clubs européens, parmi eux, l’Eintracht Frankfurt, qui a tenu à l’avoir dès cet exercice, malgré les difficultés qui ont marqué les négociations avec son club sur le plan financier.
Et pour sa première expérience loin de la France, Chaïbi est vite entré dans le vif du sujet, en s’imposant comme un élément clé dans l’échiquier de son entraîneur.
En sélection, le joueur de 21 ans est devenu, en seulement huit mois, le ‘’chouchou’’ des Verts et l’un des meilleurs joueurs sur lesquels Belmadi comptera lors de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations, la première dans sa jeune carrière, et pendant laquelle il promet tant, surtout après avoir laissé des signes très encourageants sur son adaptation très rapide avec les conditions climatiques de l’Afrique subsaharienne, un paramètre qui a souvent était un handicap pour nos meilleurs joueurs, habitués à l’ambiance des rencontres du vieux continent.
L’autre atout de Chaïbi n’est autre que sa polyvalence, comme ce fut le cas lors de la précédente rencontre face au Mozambique, lorsqu’il a été utilisé pratiquement dans tous les postes de l’attaque.
