Ce n’est un secret pour personne ; à 36 ans, le gardien de but Raïs M’Bolhi jouit toujours de la confiance du sélectionneur national, Djamel Belmadi. Néanmoins, ce dernier risque de se passer des services de son portier N.1 lors du prochain stage de l’équipe nationale.
Et pour cause, M’bolhi est toujours sans club après avoir été, et à la surprise générale, libéré par le club saoudien d’Al Ettifaq. M’bolhi aurait pu vite trouver un point de chute s’il ne s’était pas montré « gourmand » lors de ses négociations avec la formation d’Al Khaleej, nouveau promu de la Saudi Pro League, où s’est engagé son compatriote Djamel Benlamri.
A l’arrivée, le keeper aux 90 sélections n’a signé nulle part, et se met donc en danger. Si par le passé M’bolhi avait gardé son statut de numéro un en équipe nationale, même en étant au chômage, cette fois avec l’âge (et l’émergence de bons gardiens plus jeunes tels Anthony Mandrea, s’il ne signe pas dans un club il risque de perdre sa place dans l’effectif de Djamel Belmadi.
Par ailleurs, l’inusable portier de la sélection championne d’Afrique en 2019 est une vraie énigme. Et ce, car on se demande comment un gardien de sa trempe ne fasse pas l’objet de convoitises de clubs, à part si l’heure de la fin s’est réellement approchée.
Il faut dire que les soucis de Belmadi pour le poste du gardien de but ne se limitent pas seulement au dossier M’bolhi. En effet, le deuxième portier des Verts, Mustapha Zeghba, semble avoir perdu sa place de titulaire depuis le début de la préparation d’intersaison au sein de son club saoudien de Damac FC.
Relégué au statut de remplaçant, Zaghba risque à son tour de perdre sa place en sélection, surtout que Belmadi était bien clair avec ses joueurs lors du précédent regroupement de juin dernier en leur faisant savoir qu’il ne va retenir, en vue des prochaines échéances, que les joueurs les plus compétitifs.
