L’entraîneur national, Rabah Madjer, et ses assistants se font de plus en plus désirer dans les stades algériens depuis déjà un bon bout de temps. Ils brillent d’ailleurs par leur absence des tribunes non sans susciter les interrogations.
Une attitude qui commence du reste à irriter les observateurs, étant donné que Madjer lui-même s’était empressé, après sa nomination aux commandes techniques des Fennecs en octobre dernier en remplacement de l’Espagnol Lucas Alcaraz, à assurer qu’il allait, en compagnie de ses assistants Djamel Menad et Meziane Ighil, suivre de très près les joueurs du championnat local dans l’espoir de dénicher des oiseaux rares capables de donner un plus à la sélection.
On se rappelle qu’après quelques semaines de sa nomination, Madjer a été sévèrement critiqué pour n’avoir, ni lui ni ses collaborateurs, daigné se déplacer au stade. Des critiques que l’ancienne star du FC Porto a vite pris en considération. La preuve il n’a pas tardé à rectifier le tir en assistant à quelques matchs joués dans la capitale.
Or, depuis qu’il a été insulté et malmené au stade du 20-Août, en marge de la rencontre NAHD-ESS, Madjer et ses adjoints ne se sont plus rendus dans un stade. Ils ont même ‘’boycotté’’ le derby algérois entre le MCA et le CRB en coupe d’Algérie, alors qu’il s’est joué au stade du 5-Juillet, à quelques kilomètres de chez eux.
Cette attitude ne fait qu’enfoncer Madjer et ses adjoints auprès de leurs détracteurs. On sait tous que la désignation de l’ancienne vedette du football algérien à la tête de la barre technique de l’équipe nationale n’a jamais fait l’unanimité. L’homme a d’ailleurs fait l’objet de tirs croisés après ses deux premières sorties contre le Nigeria et la Centrafrique.
Parallèlement à son ‘’absentéisme’’ des stades algériens, Madjer n’a jusque-là fait aucune tournée européenne pour voir à l’œuvre les joueurs évoluant outre mer. C’est à se demander donc si l’homme est en congé permanent, alors qu’il était censé avoir un emploi du temps chargé, car ayant hérité de deux sélections, c’est-à-dire l’équipe A et celle des locaux.
Et même si Madjer se targue à dire qu’il a réussi à sortit le ‘’Club Algérie’’ du coma, il est encore prématuré de porter un quelconque jugement, car le plus dur reste à faire.
Et puisque c’est le cas, l’entraineur national et ses adjoints feraient mieux de descendre sur le terrain au lieu de suivre les matchs du championnat face le petit écran. Reste à connaitre aussi l’avis du président de la FAF, Kheïreddine Zetchi, sur le sujet.