Équipe nationale : Madjer sur les traces de Rajevac ?

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Au train où vont les choses, l’entraineur national, Rabah Madjer, connaîtra le même sort de l’ancien coach des Verts, le Serbe, Rajevac, maintenant que le champion d’Europe en 1987 avec le FC Porto a mis les cadres des Fennecs exerçant outre mer dans son dos.

En tout cas, il y en a désormais des signes qui ne trompent pas et qui laissent prédire qu’entre Madjer et les franco-algériens du Club Algérie un ressort est déjà cassé. Ce qui s’est passé récemment en terres autrichiennes qui a abrité le match amical des coéquipiers de Mandi contre l’Iran soldé par une défaite des Algériens, prouve si besoin est que les rapports entre le sélectionneur national et certains joueurs dont l’influence est notable dans le groupe algérien ont pris un sérieux coup.

L’on est même tenté de qualifier de ‘’rébellion’’ le comportement des joueurs comme Mahrez, Taider et Henni vis-à-vis du successeur de l’Espagnol, Lucas Alcaraz. Pis, si l’on se réfère à des propos rapportés par un site algérien spécialisé et prêté à deux cadres de l’équipe nationale qui ont naturellement préféré garder l’anonymat, on est tenté de dire que l’équipe nationale s’apprête à passer une nouvelle zone de turbulences dont elle n’a nullement besoin après tout ce qu’elle a vécu depuis le Mondial-2014.

En effet, selon cette source, l’incident de Mahrez qui a contesté son remplacement en cours du match contre l’Iran, risque d’être la goûte qui va déborder le vase, surtout que le joueur bénéficie du soutien du reste du vestiaire. «C’est abusé ! Il a encore fait n’importe quoi, aujourd’hui », a déclaré un joueur sous le couvert de l’anonymat.

Cette fronde sonne le glas d’une « entente » précaire entre Madjer, longtemps vu comme la légende du football algérien et ses joueurs. Pointés du doigt pour avoir fait virer Rajevac, les joueurs se taisent mais n’en pensent pas moins.

« Madjer, c’est un mélange de Rajevac et Leekens. Une calamité. On sait tous qu’on ne va nulle part avec lui, mais on ne peut plus rien dire ! » assène un autre joueur titulaire à part entière. Dès le premier entrainement, lors de sa prise de fonction en novembre, un attaquant révélait déjà son scepticisme, forcément en off.

« A l’entrainement il nous apprend à tirer des coups franc…c’est chaud !». Sa mise en place tactique pour le 3-4-3 ? « C’est l’anarchie complet, le groupe fait de l’auto-gestion sur le terrain et par moment chacun fait ce qu’il veut et joue à sa manière pour se montrer». Son discours pour motiver les troupes ? « Les gars, il faut bien jouer et gagner, faites le pour moi, sinon la presse va encore me critiquer !».

Voilà qui met davantage le président de la FAF, Kheïreddine Zetchi dans l’embarras, car s’il venait de mettre Madjer à la porte il signerait un deuxième échec dans le choix du sélectionneur national en l’espace d’une année seulement, ce qui lui portera à coup sûr un énorme préjudice.

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