Équipe nationale : M’Bolhi n’est pas prêt de prendre sa retraite international

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À l’issue de la précédente rencontre de la sélection nationale face au Bénin, l’entraîneur national Djamel Belmadi s’est montré pessimiste quant aux possibilités de dénicher, dans un avenir proche, des gardiens de but de valeur à même de déloger l’actuel portier titulaire des Verts, Raïs M’Bolhi, de son poste.

Face à cette situation, Belmadi entend maintenir sa confiance en M’Bolhi pour d’autres années. Mieux, il ne veut rien entendre parler d’une éventuelle retraite internationale de son gardien, du moins pas dans les quelques années à venir.

La réponse ne s’est fait pas attendre par l’intéressé qui a déclaré être à la disposition de la sélection algérienne tant que cette dernière a besoin de mes services.




Il y a des positions où il est compliqué de dégager un élément qui fait l’unanimité. Et d’autres, où il est plus commode de s’accorder sur l’identité du titulaire. Et parmi les rôles où le débat est quasi inexistant c’est celui de gardien de but.

Revenu à la compétition lors de la dernière journée du championnat saoudien avec sa formation d’Al Ittifaq après s’être remis de sa fracture du doigt, Raïs M’Bolhi a quand même réussi une grande CAN. La preuve, il a été choisi comme meilleur keeper du tournoi, qui fut sa sixième participation de suite dans un grand tournoi international (WC 2010, CAN 2013, WC 2014, CAN 2015, CAN 2017, CAN 2019).

Mais qu’est-ce qui fait que le natif de Paris reste indéboulonnable chez les Verts ? Pourquoi en dépit d’un état de forme inquiétant parfois ainsi qu’un statut précaire en club, il est toujours resté et reste le choix numéro 1 des différents sélectionneurs ?

Le facteur âge ne semble par ailleurs avoir aucune influence sur la décision de ces derniers ? Faut-il s’inquiéter de ce qu’il peut montrer à l’avenir, voire aussi de l’atmosphère qui peut régner au sein du groupe et en particulier entre les différents gardiens ? De nombreuses questions qui restent posées.




Pour les spécialistes, le vécu au plus haut niveau reste l’atout numéro un de M’Bolhi, sachant qu’il joue en Équipe nationale sans discontinuité ou presque depuis neuf ans, et compte 67 apparitions à son actif.

Belmadi va choisir donc continuer à miser sur Raïs M’Bolhi pour d’autres années. Il lui offre déjà la possibilité de participer à un troisième mondial dans sa carrière, si bien sûr l’équipe nationale venait de se qualifier au prochain rendez-vous planétaire à Doha en 2022.

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