Le bureau fédéral tiendra aujourd’hui une réunion ordinaire, mais d’une importance particulière. Et pour cause, le rendez-vous devrait être saisi par les membres du bureau fédéral pour notamment demander des explications de leur président, Kheïreddine Zetchi, au sujet de l’évolution des contacts pour désigner un nouvel entraîneur national.
En effet, à moins de 40 jours de la reprise des éliminatoires de la CAN-2019, la sélection algérienne est toujours sans entraîneur. Cela fait presque un mois et demi que le même bureau fédéral a décidé de résilier le contrat de Rabah Madjer, mais sans pour autant qu’il ne parvienne à lui trouver un successeur.
Déjà, deux entraîneurs retenus dans la short-liste révélée par Zetchi lui-même ont décliné l’offre de la FAF. Allusion faite à Vahid Halilhodzic et Hervé Renard. D’ailleurs, en annonçant publiquement les noms des coachs ciblés, Zetchi a prouvé encore son amateurisme, il a été même critiqué à cause de cela par le ministre de la Jeunesse et des Sports.
Et comme l’erreur n’est plus permise pour Zetchi, maintenant que sous son ère, qui n’a pourtant commencé qu’en fin mars 2017, l’équipe nationale a vu défiler deux entraîneurs à sa barre technique, il doit impérativement cette fois-ci avoir le consensus autour du futur sélectionneur national, un consensus qu’il tente de le réaliser lors du conclave de vendredi, afin de passer à la dernière étape des négociations, sachant qu’il avait promu d’engager un nouveau sélectionneur au plus tard en début du mois d’août.
D’autres dossiers importants seront traités pour l’occasion, à leur tête ce pertinent problème des dettes qui concernent pas moins de 15 clubs des deux premiers paliers. Le bureau fédéral avait d’ailleurs accordé un ultimatum jusqu’au 31 juillet, soit demain, aux clubs concernés pour s’acquitter de leurs dettes auprès de leurs joueurs ou entraîneurs. Mais tout indique que ces clubs ne seront pas au rendez-vous, comme vient du reste de l’affirmer le nouveau président de la LFP, Abdelkrim Medouar.
Ce dernier compte d’ailleurs proposer au bureau fédéral d’accorder un nouveau délai à ces clubs, révélant au passage que les dettes de certains d’entre eux, s’élèvent à 10 milliards de centimes, comme c’est le cas pour l’USMH, ce qui est vraiment énorme. Evidemment, en cas de refus du bureau fédéral, la LFP sera dans l’obligation d’appliquer la réglementation en vigueur, et ce, en refusant tout simplement de délivrer les licences des nouvelles recrues aux équipes concernées.