Au-delà du fait que l’adversaire de la sélection algérienne, jeudi passé en ouverture des éliminatoires de la Coupe du monde, était loin de constituer un foudre de guerre, il n’empêche que le milieu de terrain algérien, Ramiz Zerrouki, en a profité pour marquer davantage de points envoyant quasi-définitivement Adlène Guedioura à la retraite.
D’ailleurs, les spécialistes sont unanimes à encenser le joueur de Twente, très critiqué pour ses débuts avec les Verts en mars dernier, avant qu’il ne réussisse très rapidement à clouer le bec de ses détracteurs.
Le sociétaire du club hollandais de Twente a apporté une vivacité à l’entrejeu algérien. Plus rapide dans la transmission du ballon et le changement du cours du jeu, il est aussi très rapide dans le processus de transformation, de couverture et de soutien, et plus précis dans ses passes et la couverture des espaces. Des qualités qui rendent notre milieu de terrain plus flexible dans ses déplacements, construction et défense.
Il est clair qu’avec l’enchaînement des matchs, lui qui est à sa cinquième apparition avec les Verts, et la perfection de son harmonie avec ses coéquipiers, Zerrouki se présente davantage comme un élément clé dans l’échiquier du « Club Algérie ». Il joue ses rôles de la meilleure des manières, et ce qu’il présente à chaque fois est meilleur que celle précédente, ce qui illustre parfaitement son progrès constant en sélection.
Cela ne surprend guère ceux qui le connaissent assez bien, à l’instar du sélectionneur national, Djamel Belmadi, pour la simple raison qu’il s’agit d’un joueur académique qui vous donne la qualité de jouer avec le ballon comme vous le souhaitez.
Il a aussi cette particularité de s’adapter avec n’importe quelle approche tactique, ce qui fait du reste sa force et constitue pour lui un avantage certain dans la rude bataille prévalant au sein du milieu de terrain algérien.
