Le président de la FAF, Charef-eddine Amara se trouve depuis quelques jours au Caire pour assister à la cérémonie d’ouverture de la coupe arabe de football en salle qu’abrite actuellement la Capitale égyptienne. Ce deuxième déplacement à l’étranger du successeur de Kheïreddine Zetchi a été mis à profit pour tisser davantage de relations avec les responsables du football arabe et africain, du moment que le siège de la CAF se situe au Caire.
L’occasion fut propice aussi pour le patron de la première instance footballistique de rencontrer le secrétaire général de la CAF, un certain Verron Mocenigo qui était chargé de suivre de près le dossier de l’amendement des statuts de la FAF pour les mettre en conformité avec ceux de la FIFA. Un dossier qui avait fait couler beaucoup d’encre, au point que l’ex-président de la FAF avait même mis en garde contre des sanctions de la part de l’instance mondiale contre le football national si l’opération ne venait pas de se faire avant les élections de la FAF.
Pourtant, l’instance fédérale algérienne a connu l’arrivée d’un nouveau patron après des élections effectuées en se référant aux anciens statuts sans que le sport roi dans le pays ne subisse une quelconque sanction de la part de la FIFA. Cette dernière, par le biais de son président, Gianni Infantino, a même envoyé une lettre de félicitation à Amara il y a quelques jours.
Le président de la FAF aurait sûrement profité de sa rencontre avec le SG de la CAF pour évoquer avec lui le dossier des représentants algériens lors de la prochaine édition des coupes africaines interclubs. Ça fait déjà près de deux semaines depuis l’envoi d’une lettre à la CAF pour demander une dérogation pour l’envoi des listes des représentants algériens en coupes africaines, après la date indiquée du 30 juin. Mais la FAF attend toujours une réponse de l’instance africaine.
En effet, la Confédération a mis la pression sur la Fédération algérienne. Celle-ci ainsi que d’autres fédérations du continent ont affirmé ne pas pouvoir livrer les noms des lauréats de ses différentes compétitions avant la date fixée, demandant une rallonge. Une demande à laquelle la CAF n’a pas encore répondu. Même si, du côté de la FAF, on reste optimistes quant à l’obtention d’une dérogation, on n’oublie pas de préparer un plan B ou même C, comme, par exemple, envoyer les noms en ayant recours au fameux calcul de l’indice pour établir un classement équitable.
