Dans la foulée des sanctions prises par le président de la FAF, Charef Eddine Amara, à l’encontre de deux membres du bureau fédéral, en l’occurrence, Mouldi Aïssaoui et Amar Bahloul, ce dernier vient d’être signalé à la CAF pour lui retirer le statut de commissaire des matchs.
à ce propos, l’instance footballistique continentale a décidé d’annuler la désignation du président de la ligue régionale d’Annaba comme commissaire de la rencontre qui opposera le week-end prochain le Ahly d’Egypte face au Raja Casablanca dans le cadre des quarts de finale aller de la ligue des champions africaine.
Ce n’est pas tout, puisque le vice-président de la FAF sous le règne de Kheireddine Zetchi ne sera plus désigné dans ce poste à l’avenir et d’une façon définitive, après que le président de l’instance footballistique national a retiré la délégation de représentation à Bahloul, affirme-t-on du côté de l’auguste maison de de Dely Brahim.
Une demande vite acceptée par la CAF, sachant que Bahloul a souvent été désigné commissaire des rencontres internationales des clubs tunisiens, après avoir tissé des rapports privilégiés avec le président de la fédération tunisienne de football, Wadii El Jari, connu pour son influence au niveau de la CAF.
Mais Bahloul est en train de passer des jours noirs dans sa carrière de dirigeant, puisqu’en un seul jour, il a été exclu de la liste des commissaires des rencontres de la CAF, interdit d’accéder au siège de la FAF et suspendu de son poste de membre du bureau fédéral, et ce, en attendant son passage devant la commission de l’éthique, comme décidé par le patron de la FAF.
Et dire que l’homme faisait la pluie et le beau temps lors du précédent mandat de Kheireddine Zetchi, allant jusqu’à barrer la route à des cadres et des compétitions pour intégrer des commissions de la CAF.
Mais voilà que l’ex-président de la ligue de football de la wilaya d’El-Tarf chute d’une manière inattendue et surprenante.
