FAF : Djamel Belmadi parle des prochaines élections

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FAF : Djamel Belmadi parle des prochaines élections

Le sélectionneur national Djamel Belmadi, a refusé dimanche l’idée d’être impliqué dans les prochaines élections de la Fédération algérienne (FAF) prévues le 9 juin prochain, estimant que le sujet dépassait largement ses prérogatives.

 » Concernant le futur président, je n’ai pas à donner mon avis, car ce n’est pas mon travail, en plus je ne connais pas le paysage footballistique des dirigeants en Algérie. Ils doivent y avoir des gens clairs qui se présentent aux élections, avec au préalable, leur programme », a indiqué Belmadi dans un entretien accordé au site officiel de l’instance fédérale.

Le président de la FAF, Charaf-Eddine Amara a annoncé le 31 mars dernier sa démission de son poste, à l’issue de l’échec de l’équipe nationale à se qualifier à la Coupe du monde 2022 au Qatar (21 novembre – 18 décembre). Le président sortant va soumettre sa démission aux membres de l’assemblée générale, lors de l’AG Ordinaire fixée au 19 mai.




Belmadi a rejeté en bloc toutes les accusations faisant état de son immixtion dans le choix du président de la FAF, tout en revenant sur le cas de l’ancien patron de l’instance fédérale Kheïreddine Zetchi.

« Je n’ai jamais demandé le maintien de Zetchi à la tête de la FAF, je sais où est ma place. Je suis concentré sur mon travail, je n’interfère pas dans les prérogatives des autres, comme je n’aime pas qu’on interfère dans mes prérogatives. Je n’ai rien à avoir les prochaines élections et je n’ai pas à me mêler de tout ça », a-t-il ajouté.




Appelé à commenter la démission de Charaf-Eddine Amara, le coach national ne s’est pas montré opposé, tout affichant son respect par rapport à la décision de remettre son mandat, une année après son élection.

« Le président a présenté sa démission, mais je n’ai pas suivi avec assiduité ce départ, car j’avais besoin de recul. J’ai été mis au courant par le président lui-même, je tiens à préciser que j’ai toujours été en relation avec lui, malgré les rumeurs des uns et des autres. Je lui ai toujours montré, de par mon éduction et ma éthique professionnelle, le respect d’un entraîneur à son président. Le contact et les discussions n’ont jamais cessé entre moi et le président. A partir du moment où il avait pris ses fonctions à la tête de la FAF, nous avons toujours travaillé ensemble, malgré le fait, il admettra lui-même, il y’a un écart de connaissances, peut-être de compétences sur l’aspect footballistique pur.




Si on veut le comparer avec l’ancien président Kheïreddine Zetchi, ce dernier est issu du football ».

Avant de conclure : « Charaf-Eddine porte la responsabilité d’un échec collectif, dont nous faisons partie, il a peut-être estimé qu’il ne pouvait plus continuer. Les raisons lui appartiennent. On respecte les gens, sur le plan humain, c’est une personne appréciable. Je n’ai jamais eu le moindre souci, mais sur l’aspect du travail, il y a eu des divergences, chacun à son point de vue.

Tout ce qui a été dit à propos de notre relation, c’est du mensonge, tout le monde peut en témoigner ».

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