FAF : Qui veut mêler Belmadi encore dans la course à la succession d’Amara ?

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FAF : Qui veut mêler Belmadi encore dans la course à la succession d’Amara ?

D’aucuns estiment qu’une éventuelle décision de Djamel Belmadi de poursuivre à la tête de la barre technique des Verts sera la bonne, mais à condition d’éviter toutes les erreurs qui ont conduit à la baisse de régime de l’équipe nationale depuis la rencontre face au Burkina Faso à Blida dans les éliminatoires de la CAN-2022. Il devient même vital d’éviter le scénario qui s’est produit depuis et marqué par l’immixtion de Belmadi dans la désignation du nouveau président de la FAF.

A ce propos, on croit savoir que certains prétendants à la présidence de la FAF remettent ça en brandissant la carte de Belmadi dans leur campagne électorale.

Que ce soit avec son consentement ou à son insu, ces gens-là parlent à son nom et militent pour une élection anticipée au motif qu’il ont réussi à convaincre l’entraîneur de rester et qu’ils se sont mis d’accord sur les objectifs, et que ce dernier, en retour, les a autorisés à présenter leurs dossiers de candidature.




À-t-on alors besoin d’un entraîneur qui donne le feu vert pour nommer le président de la FAF ? L’équipe nationale fait-elle partie de la FAF, ou bien c’est le contraire qui est valable? N’avons-nous pas encore appris des précédentes élections de cette instance qui avaient consacré Amara comme président ?

Ce que certains omettent de dire est que Belmadi, en février 2021, a demandé une rencontre avec de hauts responsables de l’État et a barré la route à deux candidats profitant de sa position de force dans laquelle il s’était trouvé à l’époque.




Son attitude a conduit à l’élection du président du ‘’consensus’’, Charaf-Eddine Amara à la tête de la FAF. Le plébiscite de l’un des deux candidats en question à travers un processus électoral transparent aurait empêché le complot scandaleux contre notre équipe nationale. Malheureusement, nous avons tout perdu, le billet de la Coupe du monde nous a été volé, Amara a démissionné, et une année entière a été perdue, et nous sommes repartis à zéro, aussi bien pour la sélection que la FAF.

Belmadi doit prendre en considération cette mésaventure s’il a encore l’intention de lier son avenir en sélection avec celui du futur président de la fédération. Après avoir accepté de nommer Amara l’année dernière, il était beaucoup plus fort que lui. Charaf-Eddine ne pouvait ni le tenir pour responsable des derniers échecs ni lui demander des comptes, vu que sans son aval, l’ex-patron du CRB n’aurait pas succédé à Kheïreddine Zetchi.




D’ailleurs, tout cela a permis à Belmadi de s’immiscer dans toutes les affaires de la FAF, mettant son nez même dans des choses insignifiantes, comme par exemple ce qui se publie sur le site de la FAF. Il a oublié de se concentrer sur son travail d’entraîneur, et c’est de cela qu’a commencé la chute née de décisions irréfléchies, selon les observateurs.

Et pour que le même scénario ne se reproduise pas, il appartient à Belmadi de désavouer les gens qui usent de son nom pour s’adjuger les pouvoirs au niveau de la FAF à l’approche de l’AG élective décidée après l’annonce d’Amara de son retrait prochain de la tête de cette instance.




Le coach doit se contenter de ses prérogatives à la tête de la barre technique des Fennecs pour lesquelles il est bien payé. Dans les coulisses, on laisse entendre que certains, considérés comme proches de l’ex-président de la FAF Zetchi, ainsi que certaines parties au sein du MJS croient avoir balisé le terrain pour leur candidat en ayant obtenu la ‘’bénédiction’’ de Belmadi. Ils veulent répéter le même scénario de l’élection d’Amara avec tous ses détails.

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