Dans la foulée de la lumière que vient d’allumer l’USM Alger en s’offrant la coupe de la Confédération après d’interminables échecs du football algérien au cours des deux dernières saisons, des informations fuitent ici et là à propos d’un énième changement aux commandes de la FAF qui devrait avoir lieu cet été.
Les informations en question laissent présager l’arrivée d’un troisième président de la première instance footballistique nationale en l’espace de trois années.
En cause, les pouvoirs publics ne sont pas satisfaits du rendement de l’actuel bureau fédéral que préside Djahid Zefizef, sachant que ce dernier avait succédé à Charef Eddine Amara après le revers des Verts dans les barrages qualificatifs à la Coupe du monde de 2022.
Or, Zefizef, qui a pourtant une riche expérience dans le monde du football, lui qui avait côtoyé le légendaire président de la FAF, Mohamed Raouraoua, n’a pas réussi, jusque-là, à faire l’unanimité autour de lui.
Les récents échecs des différentes sélections algériennes des jeunes catégories l’ont enfoncé davantage, au moment où le football local va de mal en pis.
Pour autant dire, même la cohésion et l’harmonie au sein de son bureau exécutif sont loin de constituer l’atout majeur de cette instance, où les guerres intestines sont tout simplement interminables.
Déjà, un nom circule avec insistance donné comme éventuel successeur de Zefizef. On fait allusion à l’actuel président de l’ES Sétif, Abdelhakim Serrar. Ce dernier a conforté les ‘’rumeurs’’ lorsqu’il a déclaré, la semaine passée, qu’il s’était désisté de ses actions dans la société sportive par actions de son club au profit de Sonelgaz, dans le cadre de la reprise du club par ce Groupe, alors qu’il en avait besoin pour postuler à un poste dans une autre institution.
En tout cas, avec l’approche de la fin de la saison footballistique, plusieurs indices laissent penser qu’il n’y a pas de fumée sans fumée. C’est, du reste, ce qui a fini par donner matière à inquiétude à l’entraîneur national, Djamel Belmadi, affirment des sources proches de lui.
Réputé pour être quelqu’un qui prône la stabilité, Belmadi n’apprécierait certainement pas un énième changement à la tête de la FAF, car cela pourrait se répercuter négativement sur la sélection nationale qui s’apprête à se lancer dans de nouveaux challenges, à savoir la CAN-2024 et les éliminatoires du Mondial-2026.