Contrairement à ce qui a été dit ici et là, aucune sanction n’a été encore prise à l’encontre du président de la FAF, Kheïreddine Zetchi par la CAF. C’est du moins, ce qu’on a appris d’une source autorisée auprès de la première structure footballistique nationale.
Et pour étayer ses dires, la même source a révélé que Zetchi sera présent lors de la prochaine assemblée générale de la CAF prévue début février prochain au Maroc.
Néanmoins, cela ne veut pas dire que Zetchi ne risque rien, lui, qui est allé jusqu’à s’accrocher verbalement avec le secrétaire général de la CAF en réaction au rejet par cette dernière de la candidature d’Ould Zmirli au comité exécutif de l’instance continentale.
Une lourde sanction devrait d’ailleurs être prononcée à l’encontre du fondateur de l’Académie du PAC, à l’issue de la réunion du bureau exécutif de la FAF qui suivra la tenue de l’assemblée générale. Des sanctions devant d’ailleurs priver l’actuel patron du football algérien des réunions et rassemblement officiels de la CAF pour au moins les deux prochaines années.
Pour rappel, la Confédération africaine de football (CAF) avait rejeté la candidature d’Ould Zmirli le 11 janvier dernier à cause des délais dépassés.
Commentant cette sanction qui se profile à l’horizon, une source proche de Zetchi affirme qu’il ne s’en soucie guère. Le fait d’avoir démissionné de la commission de l’organisation du championnat d’Afrique des joueurs locaux qui se poursuit actuellement au Maroc, prouve, selon cette source, que l’homme est clairement désintéressé par toute mission au sein de la CAF.
«Zetchi n’est pas le genre de responsables qui ambitionnent des postes au sein des instances internationales à l’image de la CAF, notamment en cette période délicate que traverse le football. Justement, c’est cette conjoncture qui oblige le président de la FAF à se consacrer pleinement pour le règlement de tous les problèmes du sport roi dans le pays, lui, qui a hérité d’une situation très compliquée et qui ne cesse de faire face à d’interminables problèmes à même de l’empêcher à mettre en application son plan de travail et la révolution qu’il compte y enclencher pour redresser la barre et mener le football algérien au bon port», confie la même source.