Comme on pouvait s’y attendre, le bilan financier et moral du bureau exécutif de la FAF, présidé par Kheïreddine Zetchi, a été adopté à l’unanimité au cours de l’assemblée générale ordinaire de la première instance footballistique nationale, qui s’est déroulée hier à l’hôtel Sheraton.
À l’issue de cette assemblée, qui a vu la FAF honorer plusieurs personnalités sportives, à leur tête Mohamed Maouche, actuel membre du bureau fédéral et l’une des figures de proue de la légendaire équipe du FLN, Zetchi a animé une conférence de presse durant laquelle il est revenu sur plusieurs dossiers chauds de l’actualité sportive nationale.
On retient à ce propos sa réponse concernant ses ambitions quant à briguer ou non un deuxième mandat. Tout le monde sait d’ailleurs que l’homme avait déclaré, il y a quelques mois, qu’il avait décidé de ne plus postuler à un autre passage à la tête de la FAF. Mais hier, le fondateur de la fameuse académie de football du Paradou AC a donné l’impression de commencer à faire machine arrière.
«Je suis vraiment épuisé par tous les efforts que j’ai consenti au cours des quatre années que je viens de passer à la tête de la FAF. Néanmoins, pour être clair, je n’ai encore rien décidé à propos des prochaines élections. Je ne sais pas si je vais briguer ou non un deuxième mandat», a-t-il déclaré.
Dans la foulée, le président de la FAF a fait savoir qu’il envisageait tenir une assemblée générale extraordinaire pour amender les règlements généraux de son instance et les mettre en conformité avec ceux de la FIFA.
Cependant, cette démarche bute sur le refus du MJS qui a ordonné aux fédérations de ne procéder à aucun changement dans ce registre avant la tenue des assemblées électives à l’issue de leurs mandats actuels et qui approchent de leur fin.
Cette position de la tutelle est en totale contradiction avec celle de la FIFA, selon Zetchi, information selon laquelle l’instance internationale refuse de tenir une assemblée générale élective avant l’amendement des statuts et règlements généraux des fédérations locales.
Face à cette impasse, le patron de la FAF a indiqué avoir transmis une demande au MJS pour bénéficier de son feu vert afin de tenir l’assemblée extraordinaire, et qu’il attendait toujours sa réponse.
Par ailleurs, le conférencier n’a pas caché ses inquiétudes quant à la crise financière qui commence à toucher sa structure, d’où la demande qu’il a formulée au MJS pour récupérer les 70 milliards de centimes représentant les subventions de la tutelle non reçues par la FAF au titre des deux derniers exercices.
Dans le même ordre d’idées, Zetchi a informé que le futur contrat qui lie la FAF à son sponsor majeur, à savoir l’opérateur de la téléphonie mobile Mobilis, sera désormais revu à la baisse «en raison de la situation financière difficile que connaît ce partenaire, tout comme d’ailleurs dans les autres domaines», a-t-il souligné.
