Grâce à un superbe but de Youcef Belaïli, l’ES Tunis a remporté la Champions League africaine pour la seconde année de suite après sa victoire face au WA Casablanca (1 – 0), ce samedi soir à Radès. La rencontre a été interrompue en deuxième période quand l’arbitre a refusé un but pour les Marocains, alors que le VAR était apparemment en panne. Après une heure et demie de discussions, la victoire a été accordée aux Tunisiens.
C’est une scène surréaliste pour un match d’une telle importance : la finale retour de la Ligue des champions entre l’Espérance Tunis et le Wydad Casablanca a été interrompue vendredi soir sur fond d’imbroglio d’arbitrage et de panne de l’assistance vidéo. Après le match nul (1-1) au Maroc, l’équipe tunisienne avait pris l’avantage dans cette finale retour en première période, grâce à Youcef Belaïli, avant que tout bascule sur une action au retour des vestiaires.
A la 58e minute, El Karti égalisait pour l’équipe marocaine mais l’arbitre Bakary Gassama refusait le but, d’abord pour hors-jeu puis pour une faute. Les joueurs de Casablanca ont réclamé un arbitrage vidéo mais, d’après les éléments communiqués par les médias locaux, le VAR ne fonctionnait pas depuis le début du match.
Les discussions ont duré plus d’une heure, entre les joueurs des deux équipes, les arbitres, les dirigeants des deux camps et les responsables
Le match a d’abord été annoncé interrompu puis après une longue période d’incertitude, l’arbitre enlevait sa veste de survêtement et sifflait la fin de la rencontre. Résultat : victoire et trophée pour l’Espérance Tunis.
Devant leur public qui explosait de joie, les joueurs tunisiens pouvaient fêter leur deuxième succès d’affilée dans la compétition. A ce moment-là, la dimension sportive s’était déjà évaporée et seule subsistait l’impression d’un amateurisme coupable des organisateurs.