L’Olympique lyonnais a été relégué en Ligue 2 par la Direction nationale de contrôle et de gestion (DNCG), a annoncé mardi soir la Ligue de football professionnel (LFP).
Lors de son audition mardi après-midi, le club n’a pas convaincu le gendarme financier du football français de lever les mesures contraignantes qu’il lui avait imposées en novembre, dont une rétrogradation administrative en Ligue 2 à titre conservatoire.
Le propriétaire de l’OL, l’Américain John Textor, s’était pourtant montré confiant avant de se présenter devant la DNCG, après sept mois d’efforts pour rééquilibrer les comptes de son club. « Nous avons réalisé divers investissements ces dernières semaines.
Tout est bon financièrement », assurait récemment encore le dirigeant, président de la structure Eagle Football Holding (EFH).
Et lundi, quelques heures à peine avant son audition, il avait obtenu un accord pour la cession de ses parts dans le club anglais de Crystal Palace à l’homme d’affaires américain Robert Wood Johnson, propriétaire de l’équipe de football américain des New York Jets, une transaction estimée à 190 millions de livres (222 millions d’euros) par la BBC.
EFH avait auparavant lancé le 13 juin son introduction à la Bourse de New York et Eagle et ses actionnaires ont également apporté 83 millions d’euros en trésorerie et conclu un accord fin janvier avec des créanciers.
En plus d’un plan de départ volontaires d’une centaine de salariés, le club a parallèlement réduit sa masse salariale avec la fin de contrats très onéreux tels que ceux d’Alexandre Lacazette et Anthony Lopes, et opéré les transferts de Maxence Caqueret et Rayan Cherki. L’OL peut faire appel mais si sa rétrogradation est confirmée, sa place en Ligue 1 sera réservée à Reims, vaincu dans les barrages L1/L2 par Metz.