Gourcuff favori pour succéder à Madjer : Plus de deux ans de temps perdu

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Dans les coulisses de la FAF, l’on évoque un éventuel retour de Christian Gourcuff à la tête de la barre technique de la sélection algérienne.

Les dirigeants de l’instance footballistique nationale semblent apprécier le travail qu’avait effectué le technicien français, qui, rappelons le, avait succédé à Vahid Halilhodzic après le Mondial-2014, mais a démissionné de son poste en fin mars 2016. Et si les responsable de la FAF songent à Gourcuff, qui vient pourtant de s’engager avec le club qatari d’Al-Gharrafa, c’est aussi en raison de ses très bons rapports avec les cadres de la sélection.

Ces derniers, tellement ils se sentaient très bien avec lui, l’avaient même supplié de rester mais en vain. En fait, entre Gourcuff et le président de la FAF de l’époque, Mohamed Raouraoua, en l’occurrence, un ressort était cassé.

Et comme ce sont aujourd’hui les joueurs qui tranchent le sort de tel ou tel entraîneur en équipe nationale, ou du moins c’est l’impression qui se dégage depuis l’épisode Raivach, Zetchi et ses assistants penseraient qu’en engageant un coach proche des cadres de l’équipe nationale le déclic pourrait enfin avoir lieu. Mais il faut dire que depuis le départ de Gourcuff, c’est-à-dire depuis un peu plus de deux ans, que du temps a été perdu par le ‘’Club Algérie’’ qui se retrouve désormais dans une situation très délicate en ne parvenant toujours pas à voir le bout du tunnel.

Déjà que notre défense souffrait et qu’aucune solution n’a été trouvée sur ce plan, même notre compartiment offensif qui jadis constituait notre grande force est actuellement loin, très loin de son niveau.

Et le moins qu’on puisse dire c’est que les joueurs ont bien conscience de tout cela. «Il va y avoir encore changement à la tête du staff, le troisième en un an. C’est beaucoup trop. Après qu’on ait perdu du temps avec Alcaraz, voilà que maintenant on se rend compte que les sept derniers mois n’auront servi à rien.

C’est vraiment malheureux, car nous disposions de près d’une année blanche sans la moindre compétition officielle pour construire et mettre en place une équipe. Là on se retrouve à jouer un match officiel avec un nouveau sélectionneur. C’est vraiment dommage. On devra s’acclimater en un temps record avec le futur sélectionneur dans une rencontre officielle et qui de plus aura lieu en dehors de nos bases. Il y a eu beaucoup trop d’erreurs lors de ces deux dernières années et on espère que tout le monde en aura tiré les leçons, pour que cette équipe nationale redémarre sur de nouvelles bases », ont fait savoir plusieurs joueurs après le match contre le Portugal.

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