La situation des deux latéraux gauches de la sélection algérienne, Hadjam et Laroussi, dont l’un d’entre eux devrait être la doublure d’Aït Nouri lors de la prochaine CAN, n’a pas changé au sein de leurs clubs respectifs à l’occasion du précédent week-end européen.
En effet, Laroussi a été contraint à nouveau de chauffer le banc avec son équipe anglaise Sheffield, à nouveau battu sévèrement dans la Premier League et qui se dirige droit vers un retour rapide en deuxième division. En fait, depuis sa première convocation en sélection nationale, en octobre dernier, à ce jour, l’ancien joueur de Liverpool n’a fait aucune apparition avec son club.
Idem pour Hadjam, qui s’est contenté de suivre de la main courante la victoire de son équipe, le FC Nantes contre Nice, lui qui comptabilise un temps de jeu très faible depuis le début de cet exercice.
Des données qui devraient remettre en cause leur participation à la prochaine Coupe d’Afrique des nations, dont le coup d’envoi sera donné le 13 janvier en Côte d’Ivoire, et ce, non sans mettre l’entraîneur national, Djamel Belmadi, dans l’embarras.
D’ailleurs, même l’autre joueur qui occupait parfois ce poste, en l’occurrence, Touba, vit la même situation à Lecce (Série A italienne) où il n’a même pas été convoqué pour le précédent match de son équipe. Tout cela pousse les nombreux fans des Verts à réclamer le retour de Faouzi Ghoulam qui est en train, tout simplement, de retrouver une seconde jeunesse au sein de son nouveau club turc, Hatayspor.
Ghoulam a gagné la confiance de l’entraîneur, Volkan Dumerel, au prix des copies très honnêtes qu’il est en train de rendre, saisissant parfaitement sa chance, lui qui a subi plusieurs tests avant d’être engagé par le club turc. Un passage obligé en raison des blessures à répétition dont a été victime le joueur de 32 ans depuis l’année 2017.
Le latéral gauche, formé à l’AS Saint Etienne, a traversé des moments très difficiles au cours des dernières saisons, après avoir été suivi par la guigne des blessures qui l’ont éloigné de son ancien club italien Naples, avec lequel il a connu ses meilleurs moments dans sa carrière de footballeur.
Mais les blessures l’ont transformé d’un arrière gauche convoité par les plus grands clubs européens à un joueur qui se contentait de quelques minutes avec le club du sud italien. Un scénario qui s’est également reproduit avec lui lors de sa courte expérience avec le club français d’Angers la saison passée.
Le retour au-devant de la scène de Ghoulam avec Hatayspor a attiré l’attention des supporters algériens, qui ont commencé à évoquer ses chances de revenir dans les rangs des Verts, en vue du rendez-vous africain. Le retour en force de Ghoulam a aussi relancé le débat sur son mérite ou non d’être convoqué par Belmadi, et sur ce qu’il peut donner à la sélection après avoir retrouvé son niveau optimal, sans négliger la grande expérience qu’il possède dans les stades africains.
Pour rappel, Ghoulam a déjà participé à 37 matches internationaux entre 2013 et 2017, et a été présent avec l’équipe nationale algérienne lors des phases finales de la Coupe d’Afrique des nations de 2015 et 2017, ainsi que de la Coupe du monde 2014.
Mais ses blessures à répétition ont mis un terme prématuré à sa carrière internationale, à moins que Belmadi ne décide de lui donner une nouvelle chance pour enfiler à nouveau le maillot national.
