Ces derniers jours ont été marquées par de nombreux contacts entre des membres du Bureau Exécutif de la Confédération africaine de Football (CAF), en marge des clips vidéo largement diffusés sur les réseaux sociaux après la fin du match entre l’USM Alger et son homologue sénégalais Jaraaf, dimanche passé, en Coupe de la Confédération.
Les clips en question ont montré que les supporters de l’équipe algérienne ont été victimes d’agressions de la part des fans du club local dans les tribunes du stade Abdallah Wade à Dakar, obligeant les quelques dizaines des amoureux de l’USMA qui ont fait le long déplacement jusqu’à la capitale sénégalaise de pénétrer sur le terrain pour éviter le pire, et ce, après l’intervention des joueurs usmistes eux mêmes.
Ces incidents interviennent dans la foulée des ateliers organisés par la CAF avec les délégués de sécurité dans les stades pour endiguer le fléau de la violence dans les stades africains. Une procédure qui n’a pas encore donné ses fruits, en témoignent ces incidents de Dakar qui montrent qu’un énorme travail attend encore la première instance footballistique continentale pour prévenir la violence dans les stades.
Selon des sources proches de la CAF, le secrétaire général de cette instance, après avoir eu vent de l’enregistrement de 15 blessés parmi les supporters algériens, a demandé au commissaire du match et au coordinateur de la sécurité d’adresser leurs rapports à la Commission disciplinaire. Cette dernière devra auditionner les deux parties dans les prochains jours avant de rendre son verdict.
La même source ajoute que le commissaire au match, l’Ivoirien, Williams Seri, a noté dans ses rapports l’absence des forces de l’ordre au niveau des tribunes réservées à la galerie usmiste, et qu’il y avait un dysfonctionnement dans l’organisation dans les gradins en fin de match, ce qui a entraîné ces heurts.
Certains rapports de presse indiquent qu’il y avait bel et bien des défaillances sur le plan sécuritaire de la part de la partie sénégalaise qui n’a pas pris toutes les mesures à même de permettre la sécurisation des supporters de l’équipe visiteuse conformément aux règles fixées par la
« CAF » en la matière. Un constat qui expose le club local à de lourdes sanctions, entre autres, des matchs à huis clos et des amendes financières.
En tout cas, du côté de la CAF, on a déjà annoncé l’ouverture d’une enquête au sujet des incidents signalés en fin de la rencontre concernée, comme première réaction de la première instance footballistique africaine.
Pour rappel, l’USMA a réussi à revenir avec un point de son déplacement à Dakar lors de ce match soldé par un nul vierge, ce qui lui a permis de rester aux commandes de son groupe avec quatre points.