Le feuilleton d’Antar Yahia avec l’USMA est loin de connaître son épilogue. On est même tenté de dire que le bras de fer s’est bel est bien installé entre les deux parties.
Le nouvel épisode du feuilleton a eu lieu la veille du match face au CSC qui s’est cet après-midi pour le compte de la cinquième journée du championnat.
La direction usmiste a voulu pousser à sa manière l’ancien capitaine des Verts à la porte de sortie. Cela s’est traduit par cette instruction qui lui a été transmise pour l’interdire d’accompagner l’équipe fanion à Constantine.
Cette décision a mis le directeur sportif des Rouge et Noirs dans tous ses états. Il a été tout simplement touché dans son amour propre.
À ses proches il n’a pas caché sa déception quant au traitement qu’est en train de lui réserver la direction de l’USMA, un club repris par le groupe Serport depuis le début de cette année.
Il faut dire qu’Antar Yahia est sous le choc, surtout après que ses responsables lui ont signifié qu’il est désormais affecté vers les catégories jeunes. Cette décision a été rejetée illico presto par l’ancien défenseur central de la sélection nationale.
À ses proches, il a confié ce qui suit : « je ne comprends vraiment pas pourquoi l’on s’acharne sur ma personne au point de vouloir m’humilier. Les termes de mon contrat sont clairs. Il n’a jamais été question que je travaille au sein des catégories jeunes. Mes prérogatives sont bien claires.
Je me demande donc pourquoi l’on me sorte en ces moments précis cette histoire. Cela dit, si on ne veut plus de moi, qu’on vient me le dire ouvertement. Je suis prêt à résilier à l’amiable mon contrat ».
À Antar Yahia, dont le traitement que lui réservent ses dirigeants ne font nullement honneur à leurs auteurs, car après tout, ils ont affaire à une figure proue du football algérien, qui a rendu d’énormes services à la sélection nationale. Cela a affecté au plus haut point le directeur sportif de la formation de Soustara, qui a démenti en bloc les chiffres avancés dans certains cercles du club concernant les salaires des membres du staff technique qu’il a ramené de France.
Il précisera à ce propos : « L’entraîneur adjoint touche 6.000 €, alors que celui des gardiens en perçoit 5.000. Tout ce qui se dit donc sur les salaires des deux techniciens a pour but de nuire à ma personne ».
Il a ajouté que si on lui reproche aussi d’avoir engagé Ciccolini comme entraîneur, ce dernier n’est plus là, tout comme deux joueurs bi-nationaux qui sont rentrés chez eux, et dont l’un d’eux a même remboursé tout l’argent qu’il a pris ».